Etape 4 Randonnée Alpine : Susa – Briançon

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Après une infidélité de 48 heures, le soleil est revenu nous réchauffer. Certes les températures restent fraîches dans les descentes, mais il est vraiment agréable de se lever avec du soleil et surtout de ne plus être mouillé en permanence.

Comme déjà indiqué cette quatrième étape nous emmenait de Susa à Briançon. Trois cols étaient au programme : Le Col de Finestre, le Col de Sestrières et le Col de Montgenèvre. Les deux premiers cols franchis ce jour ont vu mainte fois passer le Giro.  Pour les passionnés souvenez-vous de l’avant dernière étape du Giro 2015. Alberto Contador porte le Maillot rose de leader et lors de l’ascension du col de Finestre, il connaît un sérieux passage à vide et laisse Fabio Aru gagner l’étape. Cette vingtième étape du Giro était annoncée comme la plus difficile et la plus haute de cette édition 2015.

Je n’ai pas la prétention de me comparer à des Alberto Contador et des Fabio Aru, mais je confirme le col de Finestre est vraiment dur. En plus, pour nous l’ascension commençait dès la sortie de la chambre d’hôte. Et en guise d’échauffement c’est 14% au compteur sur 1,23 km. Ensuite c’est 18 km de montée. C’est particulièrement beau mais très difficile à 9,5% de moyenne. Et surtout on finit les 7 derniers kilomètres en cyclo-cross car il n’y a pas de revêtement routier, des cailloux de la terre, certes bien tassés mais de la terre et des cailloux quand même. Et avec la pluie de la veille, le passage de certaines courbes a été acrobatiques surtout avec des pneumatiques de route. Mais c’est fait !

La team au départ

Le signe du jour

 

Ca monte dès le départ

 

Les paysages de la montée du col de Finestre

Route sans revêtement 1

Route sans revêtement 2

Route sans revêtement 3

Le col de Finestre

Les derniers kilomètres du col de Finestre

Une fois franchit le col de Finestre, il nous fallait redescendre pour rejoindre le Col de Sestrières et la ville du même nom. Par chance, la route sur l’autre versant était totalement goudronnée. La descente était même agréable.

La montée sur Sestrières s’est faite sans grand souci. La pente est supportable, sans de gros pourcentage. Le seul bémol est la circulation routière, mais avec un peu d’attention ça passe. Et puis les paysages sont vraiment beaux pour peu que l’on lève la tête du guidon. Je suis montée suffisamment vite pour que nous puissions nous accorder une pause déjeuner digne de ce nom et comme nous étions encore en Italie ce fut des « pasta » au parmesan. Ce qui m’a également permis de faire tamponner la feuille de contrôle.

Sestrière 1

La montée sur Sestrière

Paysage de Sestrière

La montée sur Sestrière 2

arrivée à Sestrière

Le col de Sestrière

La pause repas de la Team

La pause repas de la Team 2

Un capuccino contre un coup de tampon

Vous avez bien compris que notre objectif était de rejoindre Briançon et non pas de faire un repas de communion à Sestrières. Pour les médisants qui pourraient dirent que nous roulons bourrés, les bouteilles sur la table sont des bouteilles d’huile et de vinaigre. La parenthèse étant fermée revenons au parcours. La descente sur le pied du col de Montgenèvre fut aussi des plus plaisantes. Par contre la montée sur Montgenèvre n’est pas des plus agréables, car il s’agit de la nationale 94 assez surchargée de camions notamment. Par contre, deux des trois tunnels sont interdits aux vélos. Des déviations sont mises en place par un ancien tunnel pour le premier, par Clavières pour le second tunnel. La ville de Montgenèvre est rapidement traversée car nous souhaitions arriver suffisamment tôt sur Briançon pour nettoyer le vélo et faire une petite vérification mécanique.

Montée sur Montgenèvre

arrivée à Montgenèvre

Le col du Montgenèvre

Fin d'étape

Demain pour la cinquième étape nous quitterons Briançon pour Jausiers, Nous arriverons donc dans les Alpes de Haute Provence. Ça commence à sentir l’iode de la Méditerranée. Mais, il reste encore du solide avant de commencer à voir la grande bleue. Pour demain ce sera les cols de l’Izoard et de Vars.

2 Responses

  1. boris

    Chacun sa carte, la feuille de contrôle ou le menu. Moi, j’ai ma préférence. Je constate que tu n’as pas le visage trop fatigué à l’issue de la 4ème étape, il va falloir appuyer un plus sur les pédales !

    • admin

      Mon cher Boris, tu connais l’effet miraculeux des « Pasta » sur les cyclistes. Mais surtout pourquoi crois tu que j’ai conserver mes lunettes de vélo ? Ce n’est pas pour jouer le beau gosse c’est pour cacher la fatigue. Maintenant, je confirme que j’encaisse plus que sur le Raid Pyrénéen. Les entraînements et la pratique me font certainement progresser.

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