Etape 6 : C’est gagné !!!!

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Comme prévu ce matin nous avons quitté Larrau pour Hendaye. Un beau parcours en perspective à travers le Pays Basque.

De prime abord ce devait être une étape facile : des sommets moins hauts et une descente sur la plaine littorale basque. C’était oublier que les cols n’ont pas besoins d’être très hauts pour être difficiles et que la météo peut venir compliquer les choses. Tout a commencé la nuit dernière : pris par un sommeil profond, je n’ai pour ma part rien entendu, mais un violent orage s’est abattu sur Larrau. Au matin tous les sommets environnants se trouvaient dans les nuages. C’est donc dans une purée de pois que nous nous sommes élancés dans la première ascension du jour. Au départ tout allait bien, mais d’un seul coup la pente s’est élevée assez brutalement d’abord 1 km à 9,5 %, puis un second à 13 %, puis 12,5% puis 11%. Ce fut donc les quatre kilomètres d’affilés les plus pentus. Dans cette situation on arrive à gérer en regardant la route devant soi, sauf que dans les nuages on subit sans rien voir, ça monte et ça monte encore… Aussi, mentalement ce sont les kilomètres les plus difficiles du Raid. Cette situation a été rendu encore plus compliquée dans l’avant dernier kilomètre ! Imaginez, la pente est tellement élevée que vous gravissez les kilomètres au mental et d’un seul coup votre coach à l’entrée d’une courbe, vous lance une parole réconfortante, celle que vous attendez « Courage après ça descend ! » Vous vous attendez donc à finir ce dernier kilomètre à 12,5% puis à voir la route redescendre. Et là  horreur, consternation lorsque vous arrivez au panneau kilométrique suivant il vous annonce : « pente moyenne kilomètre suivant 11% ». Il faut donc se remobiliser… Je ne lui en veux pas elle voulait tester mon abnégation dans l’effort, mais bon sur le coup je l’ai traité de bourrique. Je retire donc ce nom d’oiseau. Thierry c’est bon je l’ai raconté, donc tu peux oublier !!!

Une fois franchit les premières difficultés du jour nous avons rejoint le littoral par Saint-Jean-Pied-de-Port, Espelette, Saint Jean-de-Luz. Pendant toute cette dernière étape Thierry c’est senti pousser des ailes. Relançant au sommet des côtes.

Après 5h37 de vélo et 122 km plus loin, nous arrivions au pied du panneau de la commune d’Hendaye à 16h20, Cependant, le Raid ne pouvait être considéré comme bouclé avant notre arrivée sur le boulevard de la Mer.

Ascension dans les nuages

Nous sommes dans la vallée D'Ossau

Une victoire méritée

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St-Jean-Pied-de-Port

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Chocolaterie Espelette

Espelette

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10 Responses

  1. Dufi

    Félicitations à tous deux ! Voila un raid qui ne manque pas de piments 🙂 Et vive un bon bain de mer, dès qu’il y aura du soleil.

  2. JABY Franck

    Thierry,tu n’as pas le bon maillot,la Corse est à l’opposé !!!

    • admin

      En fait Thierry l’à fait volontairement. Le pire c’est qu’il a été abordé a Hendaye par un corse qui l’à félicité.

      • Dufi

        Merci pour ce clin d’oeil Thierry… Tu sais que je suis revenu de mes vacances en Corse avec du Brocciu et des figatelli ?

  3. JABY Franck

    Je viens de parcourir le reportage,félicitations tant pour les efforts fournis que pour les prises de vues magnifiques.Une bien belle aventure.

    • admin

      Merci pour les félicitations. Effectivement c’est un périple inoubliable tant pour les paysages traversés, que pour les personnes rencontrées et pour la difficulté du Raid. Bises à vous quatre.

  4. Adeline

    Félicitations. Vous avez réussi! Je crois que Nathalie devrait aller chez l’ophtalmo car elle me fait régulièrement le coup de « ça monte plus, ça redescent » quand on court sauf que nous il y a pas les nuages donc je sais que ça continue de monter et c’est énervant. Du coup, elle se les prends les noms d’oiseaux! 😉
    Bisous et profitez bien de la plage

    • admin

      En fait c’est du coaching à la sauce Nathalie. Elle croit que ça va t’encourager, mais en fait non, ça ne t’encourage pas ça t’achève ! lol

  5. Ligonniere Boris

    Bonjour,
    Je viens seulement de regarder la suite des étapes, et je peux constater qu’il est beaucoup plus facile de lever son vélo (photo 9) que de gravir (lever) les cols ! Merci la technologie pour le vélo et pour les cols … eh bien faut encore travailler le physique … quoique il existe des petits moteurs électriques très discret. Certains coureurs professionnels connaissaient cette « subtilité »…

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