Toujours plus loin toujours plus haut, une quête de cyclogrimpeur…

La montagne est un espace naturel unique qui rassemble une multitude de paysages exceptionnels. Toutes les montagnes sont belles. Y rouler est comme une poésie ! Chaque courbe, chaque rampe est comme un vers ou une strophe qui pétille dans notre tête et dans nos jambes, qui illumine notre cœur. Gravir les montagnes à vélo, c’est un peu redécouvrir le monde. S’essayer à la lenteur. C’est découvrir des lieux sublimes, faire de belles rencontres et vivre de belles aventures. Pour les plus sportifs, la montagne est aussi un espace de défis sportifs et personnels. Se battre contre la dénivelée, coup de pédale après coup de pédale, tour de roue après tour de roue. L’exploit et la satisfaction personnelle trouvent ici leur origine : se battre contre soi-même, contre ses doutes, contre la fatigue, contre la chaleur, contre le mauvais temps et parfois contre le manque d’oxygène. Tester son endurance à l’effort, à la souffrance est le lot de chaque cycliste montagnard. Éprouver son mental et essayer de repousser à chaque instant ses propres limites tout en gardant suffisamment de lucidité pour s’émerveiller de la beauté des lieux. Rallonger les distances et enchaîner les cols rien que pour le plaisir de l’effort, pour l’aventure, pour la volonté de venir repousser toujours plus loin les limites de sa zone de confort. Il m’arrive aussi souvent de me battre contre le chronomètre qui égraine le temps sur de belles cyclosportives. Je les aime ces cyclosportives toujours plus longues et plus accidentées. J’aime à basculer de plus en plus dans le domaine de l’ultra distance. Le chronomètre n’est pas l’essentiel, mais il est comme cette petite pointe de piment qui vient relever l’exploit sportif.

Avec un peu d’entraînement grimper un col devient un pur plaisir. Dès lors, la recherche des cols les plus hauts et/ou les plus pentus devient une passion, une quête, le Graal ! Cette passion a débuté pour moi en septembre 2008 par l’achat d’un premier vélo de route. Deux ans plus tard, très exactement, le 6 septembre 2010, je réalise ma première ascension. Et quelle ascension, le Ventoux par Bédoin. J’avoue ce ne fut pas facile, mais quelle joie de passer le col des tempêtes et d’arriver au sommet. Le bonheur fut tel que j’ai remis ça deux jours plus tard par Malaucènes. En quatre ans, j’ai accroché 125 cols à mon tableau de chasse, ce qui m’a permis de rejoindre la confrérie des cent cols. Depuis ma collection s’étoffe d’année en année, de saison en saison. Les centaines s’additionnent se multiplient. De simple cycliste, me voilà donc devenu, comme disent les Anglais, un « Climber« , si vous préférez un cyclogrimpeur, un collectionneur de cols. Tantôt épicurien : gravir un col juste pour le plaisir, tantôt en recherche d’exploit sportif : franchir le plus de dénivelée possible en un temps donné ou sur une distance donnée. Avec toujours un même objectif, me faire plaisir tout en progressant. Les raids se sont succédés la traversée des Pyrénées de Cerbère à Hendaye, les randonnées alpines Thonon-les-Bains/Antibes et Thonon-les-Bains/Trieste. Les distances s’allongent, les cumules augmentent et les cols s’additionnent sans que cela me permette d’atteindre mes limites physiques. 

Cette chasse aux cols peut être aussi une source d’aventures, de découvertes, de rencontres. Parcourir les montagnes, voyager pour découvrir des cols connus et moins connus, ceux du Big, des cent cols… Explorer les massifs, traverser les vallées, c’est aussi aller à la rencontre de ceux qui y vivent. S’émerveiller, c’est aussi comprendre les difficultés de ces hommes et femmes qui quotidiennement affrontent un environnement difficile. Car si la montagne est belle, elle se mérite et y vivre peut-être parfois rude.

Ma passion pour la montagne, m’a conduit à devenir petit à petit un collectionneur. Un collectionneur de cols, d’ascensions éphémères, mais dont les souvenirs et anecdotes resteront à jamais graver dans ma tête. Car collectionner des cols, c’est surtout accumuler des souvenirs personnels d’efforts, de beauté, de lieux et parfois même de rencontres inoubliables. L’exploration du plus grand nombre possible de massifs montagneux est en cela une quête forte intéressante, celle d’un collectionneur passionné avide de beaux paysages et d’exploits personnels. Vous trouverez ci-dessous la carte de mes pérégrinations montagnardes de cyclogrimpeur. Elle sera mise à jour au fur et à mesure de mes périples.

Logo site eric-cyclogripeur-tour.com

L’ultra distance, une évolution presque naturelle…

Rouler de plus en plus loin en montagne conduit tout naturellement à explorer de nouveaux domaines, à évoluer dans ma pratique sportive et cycliste. Je le vois bien, petit à petit, je bascule vers la pratique un peu plus extrême, un peu plus intimiste de l’ultra distance. Mes distances en cyclosportives de sont rallongés pour me conduire progressivement à privilégier uniquement les parcours Granfondo, voir même les plus longues et les plus accidentés (Marmottes, 3 ballons, Super Granfondo Galibier Izoard…). Et puis je me suis essayé sur les dodécaudax, puis les tridécaudax. Le corps s’adapte, les qualités physiques s’aiguisent progressivement. Plus le corps s’adapte et plus les distances s’allongent 150, 200, 300 puis 500 kilomètres. Et bien souvent, ces parcours ultra distance associent souvent distance et dénivelée positive ce qui est pour me satisfaire. Je n’abandonne pas mes chasses aux cols, bien au contraire ! C’est juste ma pratique qui évolue vers des valeurs qui me correspondent : se battre contre moi, contre mes faiblesses, contre mes craintes. Aller de l’avant en sortant de ma zone de confort en m’élançant dans des aventures qui ressemble aussi un peu aux aventures qu’ont pu vivre les pionniers, comme ceux qui se sont élancés sur le Tour de France en 1903.

Tout logiquement, mon site évolue pour témoigner de cette évolution de ma pratique.

Cependant, lorsque l’on habite en plaine comme cela est mon cas, il n’est pas simple d’être à l’aise en montagne. Passer de la plaine à la montagne exige une bonne préparation physique et mentale et nécessite d’explorer des domaines aussi passionnants que la physiologie de l’effort, la diététique et la préparation physique. De même, le choix du matériel et sa préparation font partie intégrante de la préparation. Une bonne connaissance de son matériel permet notamment de pouvoir faire face à tous les impondérables, car le cyclisme reste aussi un sport mécanique.

Ce site est dédié à ma passion cycliste et à mes aventures en montagne.

 

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 Prénom : Eric

 Date de naissance : 1/08/1962

 Clubs : Membre de la confrérie des cents cols, des cinglés du Mont Ventoux, BIG 01, FFC Île de France.

 Vélos :

Look 785 HUEZ RS – Groupe SRAM RED ETAP – Pédalier Z2 Look – Compact 52/36 – roues CORIMA 32 MCC WS+ et ROVAL CL40

CKT 369 – Groupe Shimano Ultégra – Pédalier FSA SLK  Light – Compact 50/36 PowertapC1 – roues Mavis Ksyrium, Campagnolo shamal et ROVAL CL40 – Continental grand prix 4000 SII

 Mes marques préférées : OZIO, Continental, Look

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