Retour d’expérience matériels sur ma RAF 2021.

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Le choix du matériel est certainement le domaine le plus complexe de la préparation d’une épreuve d’ultra cyclisme en autonomie comme la Race Across France, car il nous faut essayer d’anticiper nos besoins pour plusieurs jours, tout en essayant de contenir le poids du vélo. Il faut tout étudier et tout peser ! Chaque kilogramme supplémentaire augmente l’effort à produire et diminue de facto notre vitesse ascensionnelle dans les cols. Il faut rechercher les matériels nécessaires les plus légers, s’inspirer des recherches des autres concurrents ou des tests publiés. Il faut parfois faire un choix entre poids et efficacité ou entre poids et prix.

Il faut travailler sur la configuration des sacoches et répartir le matériel par domaine et ou part occurrence d’emploi (plusieurs fois par jour, une fois par jour, ou au cas où…). Il faut ensuite la tester plusieurs fois, de jour comme de nuit, jusqu’à ce que l’on arrive au compromis idéal. La configuration de nos sacoches de bikepacking que certains nomme « leur setup » est toujours un compromis entre ce que l’on souhaiterait pouvoir emmener et ce que l’on emmène réellement et entre un accès à portée de main (sacoche de tube supérieur ou de cadre) ou un accès plus compliqué (sacoche de selle…). Pour ma première expérience sur une épreuve d’ultra-cyclisme de 1100 kilomètres, ce travail m’a pris plusieurs mois. Il a nécessité plusieurs tests de terrain ou de fonctionnement (tests d’autonomie maximale des batteries avec les différentes puissances d’éclairage…). Cette configuration n’est peut-être pas optimale dans certains domaines, mais elle m’a permis de boucler le parcours dans les délais en répondant aux besoins du moment. 

Le Vélo

Pour cette épreuve, je suis resté fidèle à mon Look 785 Huez RS. Pour plusieurs raisons : d’une part, c’est un vélo conçu pour la montagne. À ce titre, il est réactif dans les montées tout en acceptant les moments où la fatigue est plus présente et que les jambes répondent moins bien. D’autre part, c’est un vélo qui est très léger, et donc qui contribue à abaisser le poids total roulant (vélo + bidons + sacoches bikepacking + cycliste) ce qui est un plus. Enfin, c’est un vélo qui est très confortable et sur une épreuve de plusieurs jours le confort est aussi un critère important.

Deux modifications ont été apportées : j’ai délaissé mes roues Corima à boyaux pour mes roues ROVAL CL40 à pneumatiques, comme je le fais traditionnellement sur mes longs périples. Si les boyaux sont plus confortables à l’usage, ils sont plus difficiles à réparer en cas d’entaille. La seconde modification porte sur le changement de selle. J’ai en effet remplacé la selle Italia SLR par une Selle Italia Novus Superflow Endurance TM 135 plus adaptée aux épreuves d’endurance.

Pour les développements, j’étais sur un 52/34 – 11/32. Ces développements m’ont permis de passer partout. Un 12/34 à l’arrière m’aurait peut-être permis de rouler plus souplement dans les passages les plus difficiles du Ventoux ou de l’Alpe d’Huez, mais mon groupe SRAM RED E TAP ne permet pas d’aller au-delà de 32 dents à l’arrière.

Mon Look 785 HUEZ RS après le contrôle du 23 juillet.

Autonomie électrique

L’autonomie électrique comprend l’alimentation électrique des éclairages avants et arrières, des dérailleurs, du GPS et du téléphone qui doit être considéré comme un appareil de sécurité pour les appels de secours. Par choix, je n’ai pas opté pour un moyeu dynamo pour assurer mon autonomie électrique et in fine électronique. J’ai plutôt opté pour des batteries externes. 

Jusqu’à Saint-Jean-en-Royans, je disposais d’une batterie Samsung 5700 mAh pour ma lampe K Lamp EXR 1100 utilisé pour les phases de roulage de nuit. La capacité de cette batterie me permettait de garantir mon éclairage sur presque trois nuits sans recharge de la batterie. Je disposais également d’un Powerbank décathlon 5200 mAh pour la charge de mon compteur. Ce dernier m’offre une capacité d’au moins quatre charges, à raison d’une charge par jour.

Après Saint-Jean-en-Royans, ces deux sources d’énergie ont été remplacées par un Powerbank Anker PowerCore 26800 mAh. Doté de quatre sorties USB, cette batterie permet de couvrir simultanément l’ensemble des besoins. Sur les deux dernier tronçons, j’ai consommé seulement 25 % de sa capacité en conservant mon éclairage avant, une à deux heures après le levé du soleil. Ce Powerbank est doté d’un chargeur Anker et de deux câbles de recharge. Lorsqu’il est vide, sa recharge est obtenue en 6 heures (testé) grâce à son chargeur rapide est ses deux prises micro USB destinées à sa réalimentation. Aussi, sa charge peut-être complétée lors des arrêts restaurants ou hôtel en cours de parcours et couvrir les besoins pour les trois jours suivants. 

La variation de poids entre les deux configurations est minime : 470 gr (pesé) pour la configuration jusqu’à Saint-Jean-En-Royans et 495 gr (pesé) pour la suite du parcours soit 25 gr d’écart.

Tout au long de l’épreuve, j’ai disposé d’une réserve d’énergie suffisante pour alimenter mon éclairage et recharger mon GPS.

Outre, ces Powerbank, je disposais de plusieurs batteries de réserve :

  • deux batteries pour mon téléphone afin de me garantir la disponibilité de ce dernier à tout moment de l’épreuve pour les appels d’urgence, et ce même si je me trouvais dans l’impossibilité de le recharger
  • deux batteries SRAM pour mes dérailleurs avant et arrière afin de ne jamais tomber en panne de dérailleurs sur un parcours montagnard. En sachant qu’elles sont interchangeables entre l’avant et l’arrière ce qui assure déjà un premier niveau de sécurité.
  • d’un jeu de piles de réserves AAA et CR2032 pour mes éclairages arrières.

Eclairage

Par définition, l’éclairage assure deux fonctions importantes : voir et être vu ! Aussi, pour ma sécurité, j’ai de facto écarté tous les dispositifs de feux arrières alimentés par une batterie interne et un port USB, car de mon point de vue, il est complexe de les réalimenter sur une épreuve comme la RAF. Je leur ai préféré les éclairages alimentés par des piles AAA ou CR2032 plus simples à réalimenter.

Toujours pour des raisons de sécurité, j’ai doublé l’éclairage arrière et triplé l’éclairage avant. Ainsi pour l’éclairage arrière, je disposais d’un feu Lezyne Femto Drive (rouge clignotant) avec une autonomie d’environ 85 heures, complété d’un feu BBB Highlaser (fixe) la nuit avec une autonomie sensiblement identique.

Pour l’avant, je disposais d’un feu Lezyne Femto Drive (clignotant blanc) dès que la luminosité baissait, d’une lampe K Lamp EXR1100 nomade pour la nuit avec trois puissances 100%, 75% et 25 % des 1100 lumens. Comme pour les tests, tous mes besoins sur l’épreuve ont été satisfaits par la puissance à 25 % y compris en descente. Cette lampe présente plusieurs avantages : l’efficacité de son faisceau, son poids très contenu de 134 gr, son prix également très contenu et sa fabrication française. Une lampe frontale est venue compléter le dispositif en cas de panne de ma lampe principale. Cette dernière étant enroulée à demeure sur mes prolongateurs pour être mise en œuvre rapidement en cas de besoin. Je n’ai pas eu besoin de l’utiliser.

En terme d’autonomie, entre Mandelieu-la-Napoule et Saint-Jean-en-Royans, je n’ai pas vidé ma batterie de 5700 mAh. Entre Saint-Jean-en-Royans et Doussard, j’ai consommé seulement 25 % de mon Powerbank Anker PowerCore 26800 mAh.

Mon Electronique

Côté compteur, je disposais d’un Garmin Edge 830 qui a parfaitement joué son rôle. Le parcours de 1100 kilomètres était découpé en quatre tronçons correspondants aux bases de vie : Mandelieu/Bed-and-Bike, Bed-and-Bike/Saint-Jean-en-Royans, Saint-Jean-en-Royans/Sollières et Sollières/Doussard.

Comme j’en ai pris l’habitude depuis maintenant quelques années, j’ai essentiellement roulé aux sensations sans me soucier des constantes vitesse, fréquence cardiaque, cadence, puissance. Je pars en effet du principe que si je suis bien sur le vélo, les constantes sont bonnes. Je me concentre donc sur mon geste technique (pédaler rond), sur ma décontraction sur le vélo de la partie haute du corps et sur la recherche de la sensation de « Flow » où l’on se sens capable de rouler indéfiniment sans se fatiguer. Aussi, j’utilise mon compteur uniquement pour afficher la trace du parcours et pour assurer le guidage. Ce qui économise la batterie du GPS, car chaque changement de page sollicite beaucoup plus le micro processeur et donc in-fine la batterie Toutefois, j’ai affiché par moments les pourcentages de pentes dans le Ventoux, l’Alpe d’Huez, le final de l’Iseran et de la Colombière.

Je me suis attaché à recenser l’ensemble des vélocistes, des boulangeries, des points d’eau et des épiceries situés sur le parcours. Chaque commerce ou point d’eau était intégré dans mon GPS sous la forme d’un point GPS géolocalisé. Je disposais ainsi d’alerte lorsque j’arrivais à leur hauteur sur le parcours. Je pouvais également connaitre à tout moment la distance me séparant de ces commerces depuis ma position sur le parcours et réagir en cas de besoin. 

Au niveau de l’autonomie du compteur, j’ai été amené à recharger l’appareil une fois par jour. En roulant sur le tronçon 1, sur la tour de branchement mis à notre disposition par l’organisation à Saint-Jean-en-Royans et dans mes chambres à l’hôtel pour la suite du parcours. Aussi, je n’ai jamais connu de souci d’alimentation et de charge du compteur. 

Sur une épreuve soumise à délais pour franchir la ligne d’arrivée, il est essentiel de pouvoir disposer à tout moment du temps écoulé, pauses comprises, depuis le départ afin d’ajuster sa propre stratégie. Aussi, j’ai fait le choix d’enregistrer mes données GPS une fois passé la ligne d’arrivée à Doussard. Cette organisation nécessite au préalable de libérer de l’espace de stockage pour l’affichage du parcours et des points de parcours, et la mise en mémoire, au fil de l’eau, des données liées à ma progression (distance, trace GPS, vitesse, cadence…). Aussi, j’ai au préalable effacé de la mémoire du GPS l’historique d’activité ainsi que les parcours qui n’avaient pas de lien avec la RAF. Ainsi, je n’ai rencontré aucun souci d’exploitation des données cartographiques, de guidage ou d’enregistrement des données.

La configuration de mes sacoches :

Configurer mes sacoches pour une première expérience ne fut pas aisé. Il me fallait répondre à deux contraintes : centrer les poids pour l’équilibre du vélo dans les montées et les descentes, et garantir un accès aux différents équipements et matériels selon les besoins dans la journée.

Le parcours pouvait être dissocié en deux parties distinctes : la partie chaude allant de Mandelieu-la-Napoule à la base de vie de Saint-Jean-en-Royans, et la partie alpine allant de Saint-Jean-en-Royans jusqu’à l’arrivée à Doussard et qui se caractérise une plus grande fraîcheur et des cols alpins à plus de deux-mille mètres. A ce découpage sommaire, vient se greffer des données incertaines comme le risque d’orage annoncé par Météo France pour le dimanche soir.

Aussi, répartir les équipements entre les sacoches et le « drop bag » m’a offert de longs moments de réflexion et de doute. Faire un choix entre la peur de manquer et la charge roulante, le tout avec des conditions météorologiques incertaines jusqu’à Saint-Jean-en-Royans est tout sauf élémentaire. Jusqu’au vendredi matin, alors que je devais déposer mon « drop Bag » auprès de l’organisation, je doutais encore !

Voici donc ma configuration sacoche par sacoche :

Sacoche de selle Adipura (Le Racing Saddle Pack) de 7 litres pour un poids pesé de 210 gr.

  • Nécessaire de réparation – 757 gr : 3 chambres à air +3 démontes pneumatiques + 1 mini pompe + 1 kit réparation chambres à air + 2 pièces de pneu + 1 dérive chaine + 2 maillons rapides +1 galet + 1 outil multiple + 1 patte de dérailleur + 1 vis de buté de dérailleur + 2 paires de gants butyls. (non utilisé)
  • 1 sachet de lingettes humides – 91 gr (utilisé)
  • 1 Doudoune Vertical – 249 gr (utilisé pour dormir à la base de vie de Saint-Jean-En-Royans, et dans les descentes du Galibier et de l’Iseran, et lors de l’ascension du Cormet-de-Roselend au plus fort du déluge et du vent, puis dans sa descente).
  • Veste de pluie Gore-Tex Shakedry C7 – 191 gr (utilisée régulièrement sur l’ensemble du parcours (descente Col de Chaud Clapier, Gorge de la Bourne, toutes les descentes alpines et ascensions Cormet-de-Roselend, et Saisies).
  • Sac bivouac (SOL) – 143 gr : (utilisé à Bed-and-Bike pour dormir sur le gazon). Souci : Très difficile à replier une fois utilisé pour le remettre dans sa housse de transport. Le revêtement s’est dégradé dès la première utilisation sur les points de contact avec le sol, du coup l’aspect couverture de survie n’était plus assuré.
  • Oreiller gonflable – 57 gr : (utilisé à Bed-and-Bike et Saint-Jean-En-Royans pour éviter de réveiller mon arthrose cervicales)
  • Serviette toilette micro fibres – 74 gr (utilisée a bed-and-bike et Saint-Jean-En-Royans pour les douches)
  • baudrier fluo – 55 gr (utilisé sur la première journée) je me le suis fait dérobé à Forcalquier alors qu’il était fermement sanglé sur la sacoche de selle. Les sangles ont également été dérobées.
  • Feux arrière – 27 gr (utilisé tous les jours)

Le poids totale de ma sacoche s’établissait à 1,854 kg.

Sacoche de cadre Adipura (Racing Frame Pack) de 4 litres pour un poids pesé de 205 gr :

Petite poche latérale côté gauche « Réserve électrique et charge électronique embarquée » :

  • Verres lunettes vélo pour la nuit et le mauvais temps 29 gr (pas utilisé, car je gardais mes lunettes de vue la nuit et lorsqu’il pleuvait) Je ne les prendrais sur mes prochaine épreuves.
  • Chargeur Anker 2USB – 84 gr (utilisé sur les bases de vie et dans les hôtels)
  • Câbles charge téléphone et compteur – 36 gr (utilisés). Le cable de charge du compteur était utilisé pour les base de vie et m’éviter de démonter son jumeau fixé sur le vélo pour charger le compteur en roulant.
  • 4 piles AAA – 47 gr (utilisé) . pour le feu arrière BBB Highlaser et ma lampe frontale
  • 6 piles boutons CR 2032 – 24 gr pour mes feux Lezyne Femto Drive avant et arrière (2 utilisées pour le feux arrière situé sur la sacoche de selle);
  • 2 Batterie dérailleurs SRAM 50 gr (1 utilisée)
  • 2 batteries en réserve pour mon téléphone téléphone – 90 gr (utilisées).
  • Liens rilsant rapides – 10 gr (1 utilisé pour ma plaque de cadre)
  • Cuillère fourchette – 30 gr (utilisé)
  • 1 masque – 3 gr (utilisé)
  • 1 chiffon à lunette – 6 gr (utilisé)

Le poids total de ma poche latérale de ma sacoche de cadre s’établissait à 409 gr.

Grand compartiment sacoche de cadre :

  • Pwerbank décathlon 5200 mAh – 189 gr (utilisé de Mandelieu à Saint-Saint-en-Royans pour charger le compteur. Mis dans le drop bag ensuite)
  • Câble de charge compteur fixé sur le vélo – 16 gr (utilisé)
  • Batterie K lamp – 281gr (utilisée jusqu’à Saint-Saint-en-Royans pour le fonctionnement de l’éclairage avant. Mis dans le drop bag ensuite)
  • Câble de charge lampe K lamp – 28 gr (utilisé après Saint-Saint-en-Royans, dans le Drop Bag avant)
  • Câble de charge compteur fixé sur le vélo – 16 gr (utilisé)
  • Powerbank Anker PowerCore 26800 mAh – 495 gr ( dans le drop bag jusqu’à Saint-Saint-en-Royans, puis utilisé jusqu’à à Doussard où seul 25 % de la capacité a été consommée).
  • Manchettes – 56 gr (utilisé)
  • Tour de cou – 35 gr (utilisé)
  • Jambières – 94 gr (utilisé)
  • gants longs – 51 gr (utilisés)
  • Sur-chaussures de pluie été OZIO – 39 gr (utilisées dans la montée du Cormet-de-Roselend et des Saisies)
  • lubrifiant pour chaine – 13 gr (utilisé base de vie Saint-Saint-en-Royans)
  • 2 paquets de mouchoirs jetables (papier toilette en cas de besoins) – 40 gr (non utilisé)
  • KIT plaies (pansements, désinfectant) – 15 gr (utilisé)

Le poids total du grand compartiment de ma sacoche de cadre s’établissait à 977 gr.

Le poids total de ma sacoche de cadre s’établissait à 1,591 kg

Sacoche de tube supérieur (Racing Top Tube) – 105 gr

  • Brosse à dent de voyage – 20 gr (utilisée)
  • Tube dentifrice de voyage – 19 gr (utilisé)
  • Savon liquide (douche petit contenant) – 55 gr (utilisé) 1 sur le vélo et deux dans le Drop Bag
  • Tube de vaseline (cuissard) – 52 gr (utilisé quotidiennement)
  • Tube pommade dermo-cuivre – 80 gr (non utilisé)
  • 1 tube pommade pour les pieds – 61 gr (utilisé)
  • 1 petit tube arnicrème (tendinite…) – 20 gr (non utilisé)
  • 1 téléphone – 115 gr (utilisé)
  • 1 couteau Suisse – 83 gr (utilisé)
  • 1 paire de lunettes de vue – 25 gr (utilisée)
  • 1 MP3 plus écouteur – 57 gr (utilisé)

Le poids total de ma sacoche de tube supérieur s’établissait à 702 gr

Poste de pilotage

  • GPS Garmin Edge 830 – 92 gr (utilisé)
  • Lampe K Lamp EXR 1100 – 134 gr (utilisée)
  • Feu clignotant blanc (pour la journée) – 27 gr (utilisé)
  • Feu arrière clignotant rouge – 27 gr (utilisé)
  • Lampe frontale – 88 gr (utilisée)
  • Feu arrière fixe – 73 gr (utilisé)

Food Pouch – 85 gr m’a servi à stocker mes barres énergétiques de secours – 240 gr et les aliments acheté sur la route.

Le poids total de mon vélo avec les deux bidons chargés et mes sacoches chargé s’établissait à 14,363 kg


Mes tenues

On ne peut pas s’élancer sur une épreuve comme la Race Across France sans un bon cuissard. Pour cette épreuve, j’étais équipé de deux cuissards Gran Titan de la marque Ozio. Je les avais testés sur plusieurs sorties longues. Le bilan est très favorable. Je n’ai connu aucune irritation sur les appuis fessiers, ni aucune plaie. J’ai juste subi un tassement des chaires. Mais quel que soit le cuissard et la selle, après plusieurs jours de courses ses douleurs apparaîtrons. Elles sont liées à la durée des épreuves d’ultra endurance et non aux matériels. 

Sur des courses de plusieurs jours en autonomie, il est particulièrement difficile de changer quotidiennement de cuissard. Sur la Race Across France, je me suis changé totalement à mi-parcours à Saint-Jean-en-Royans lorsque je disposais de mon « drop bag ». Pour éviter les soucis liés au manque d’hygiène en situation de fortes chaleurs, je me suis attaché à procéder à une toilette quotidienne au moyen de lingettes humides. Cette organisation m’a permis d’éviter les soucis d’irritation et d’abcès qui peuvent facilement survenir dans de telles conditions.

Côté chaussures, j’ai utilisé, mais chaussure Sidi Ergo 5 large dotées de semelles orthopédiques confectionnées par un podologue du sport. Je n’ai connu aucune douleur liée au gonflement des pieds exposés à la chaleur ou aux appuis semelle/pédale pendant de longues heures.

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