Inscriptions au défi des Cinglés du Mont Ventoux.

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Certains se posent encore la question, mais quel est cet objectif surprise de 2015. Et bien à quelques heures du défi, je peux l’avouer, j’avais dès le début de cette année 2015 un objectif secret auquel j’aspirais depuis quelques années : intégrer la confrérie des cinglés du Mont Ventoux.

Non, ne vous inquiétez pas, je n’ai pas l’esprit dérangé et il n’est pas question d’internement au pied du « Géant de Provence ». Si vous décomposez le nom de cette confrérie, vous comprendrez que tout se passe sur le Mont Ventoux et qu’il s’agit de quelque chose qui sort de l’ordinaire pour ne pas dire d’un peu fou. Voici un indice : un dicton provençal repris par la confrérie prétend « N’est pas fou qui monte au Ventoux, mais est bien fou qui y retourne ».

Vous commencez peut-être à deviner ! Je ne vais pas laisser durer le suspense plus longtemps, il s’agit de gravir trois fois le Mont Ventoux dans la même journée, entre 0h00 et 24h00 par les trois routes principales goudronnées passant par Bédoin, par Malaucène et par Sault. Le règlement nous permet de choisir l’ordre des ascensions. Pour ce défi ce sont 137 km qui seront parcourus, descentes comprises, pour 4443 m de dénivelée.

Le Mont Ventoux ne m’est pas inconnu. J’ai déjà affronté la dureté de sa dénivelée et la rudesse de sa météo. Je peux même dire que c’est sur ses pentes que j’ai franchi mes premiers cols dont notamment le mythique col des tempêtes. J’en garde un souvenir indélébile. C’est d’ailleurs depuis cette première rencontre avec le « Géant de Provence » que mûrissait en moi cette envie de tenter le défi. Car c’est effectivement un défi. Un défi physique pour vaincre les 4400 m de dénivelée en 6 ou 7 heures d’ascension. Un défi mental pour enchaîner les trois ascensions sans faiblir d’une seule traite en se battant contre la fatigue, la chaleur et parfois le vent qui peut y souffler fort. Mais comment résister à un si beau défi sportif.

La quête du dépassement de soi ne doit pas dispenser d’une bonne préparation physique et matérielle. De retour de la randonnée Alpine Thonon-Antibes et un mois et demi après la Marmotte 2015, je devrais être au mieux de ma forme. D’un point de vu matériel, je conserverai mon pédalier compact en 50/34 et une cassette arrière en 11/28 ce qui me donnera un braquet compris entre 9,70 m et 2,59 m. Pour les néophytes, il s’agit de la distance parcourue à chaque tour de pédale. L’alimentation sera également un facteur important de réussite. Elle nécessitera d’identifier à l’avance les points d’eau, en attendant que mon coach et directeur sportif se réveille doucement pour prendre le relais des ravitos. Les premiers bidons seront donc remplis en Vichy-Saint-Yorre. Et les bidons d’eau suivants complétés avec des pastilles d’électrolyte (5 sels) pour compenser les pertes hydriques, car la chaleur va être un facteur déterminant. En la matière un seul objectif : éviter la survenue des crampes. Concernant l’alimentation solide, celle-ci devrait se composer essentiellement de barres sucrées et salées.

En termes d’organisation, j’ai déjà prévu un départ vers 6h00 du matin pour me permettre de boucler le défi avant les plus fortes chaleurs de la journée. L’ordre des ascensions est également déjà arrêté. Je réaliserai la première ascension depuis Bédoin. Pour des raisons pratiques, c’est à Bédoin que se situe notre chambre d’hôte, mais surtout pour des raisons stratégiques en termes de gestion de l’effort. J’enchaînerais ensuite l’ascension par Malaucène et terminerais ce défi par l’ascension la plus facile celle qui s’élance depuis Sault. Entre temps mon coach m’aura vraisemblablement rejoint pour s’assurer que tout ce passe bien en termes de logistique et de soutien. Comme vous pourrez le voir sur les profils de pentes ci-dessous la montée par Bédoin est la plus rude. Car contrairement à celle par Malaucène qui présente les plus grands pourcentages, il n’y a pas de zone où il est possible de récupérer excepté les quelques hectomètres après le Chalet Reynard. Il est donc primordial d’enchaîner l’ascension la plus difficile dès le début en planifiant celle qui reste la plus facile en dernier. La fatigue faisant, il sera plus simple de gérer cette dernière ascension. Mais attention, le final de cette dernière montée pourra être compliqué car une fois passé le Chalet Reynard on reprend la même route et donc les mêmes pourcentages que l’ascension par Bédoin. Il faudra donc être économe dans l’effort et adopter un pédalage efficace.

Le Défi des cinglés du Mont Ventoux, un parcours exigeant :

Le Ventoux par Bédoin :

ALTITUDE D’ARRIVÉE 1912 m – LONGUEUR 21.5 km – DÉNIVELLATION 1620 m – PENTE MOYENNE 7.5 % – PENTE MAXIMALE 12.5 %

Le Ventoux par Bédoin


Le Ventoux par Malaucène :
ALTITUDE D’ARRIVÉE 1912 m – LONGUEUR 21.2 km – DÉNIVELLATION 1570 m – PENTE MOYENNE 7.5 % – PENTE MAXIMALE 14 %

Le Ventoux par Malaucène

Le Ventoux par Sault :
ALTITUDE D’ARRIVÉE 1912 m – LONGUEUR 25.8 km – DÉNIVELLATION 1210 m – PENTE MOYENNE 4.7 % – PENTE MAXIMALE 12.5 %

Le Ventoux par Sault

Dernière information,Je vais essayer d’innover pour permettre à ceux qui le souhaitent de suivre ma progression en direct sur Facebook.

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