Etape 2 Randonnée Alpine : Combloux – Séez

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Comme annoncé hier, il y avait une menace de pluie pour la journée. Cependant nous ne nous étions pas attendus à ce que la pluie soit là dès notre réveil. Après une belle journée ensoleillée hier, le Mont Blanc était complètement bouché ce matin. Une petite accalmie m’a permis de partir sans veste de pluie dès 9h38 pour d’une étape qui sera humide.

Le Mont Blanc

Le ciel bouché

Le départ 1

Le départ 2

La première difficulté du jour était le col des Saisies par Crest-Voland soit un peu plus de 13 km d’ascension. Mais pour y parvenir il fallait d’abord franchir Megève. La difficulté n’était pas la pente car le profil est assez plat, mais plutôt la circulation automobile du dimanche matin. Du coup très concentré sur la route, je n’ai pas pu me faire une idée de la physionomie de la ville. Nous avons ensuite pris la direction de Praz-sur-Arly où commence réellement l’ascension. Suite à une erreur d’aiguillage du coach, nos routes se sont séparées. Cependant, comme toutes les routes mènent aux Saisies, nous nous sommes retrouvés au sommet du col. Mais une fois n’est pas coutume, je suis arrivé le premier. Comme un miracle n’arrive jamais seul, le temps avait l’air de vouloir d’arranger.

Le ciel nous tombe sur la tête

Le col des Saisies 1

Col des Saisies 2

Vu les prévisions météorologiques et le point de contrôle obligatoire à Arêches et l’heure tardive, j’ai fait le choix de ne pas m’éterniser aux Saisies en m’élançant dans la descente en direction de Beaufort puis du col du Pré.

Au pied de l’ascension du col du Pré, j’ai rattrapé un sympathique cycliste local qui monte également vers Arêches. Nous échangeons sur la Randonnée Alpine. Il attire mon attention sur le final du col du Pré avec 7 km à 10% de moyenne. Je n’y avais pas pris garde, mais ce sera effectivement la plus grosse difficulté du jour, car les cols suivants seront plus simples à franchir. Il me propose également vu l’heure tardive de tamponner ma carte de contrôle, car il est en fait le directeur de la société les Autocars Blanc d’Arêches. J’accepte cette aimable proposition car elle m’exonérera de rechercher un commerçant encore ouvert un dimanche à 13 h 15. J’attaque ensuite la deuxième partie du col du Pré, je confirme ce n’est pas simple 700 m de dénivelée sur 7 km. Parfois la pente s’élève à plus de 10% et pour compliquer la chose la pluie a repris de plus belle.

Une rencotre sympathique

La pause restauration

La montée du col du Pré

col du pré 1

col du pré 2

Col du Pré

Avec 12°C, nous n’avions pas vraiment envie de nous éterniser au col du Pré, une fois les traditionnelles photos réalisées, nous nous sommes élancés dans la descente vers le barrage de Roselend puis le col du Méraillet. Sous la pluie et un ciel de plomb. Cela donne de belle couleur, mais dans la descente il ne faut pas être frileux, ceci étant je commence à ressentir la fraîcheur qui s’installe.

L’ascension du Col du Méraillet qui commence dès le franchissement du barrage, est sans grande difficulté mis à part un raidillon d’une centaine de mètres. Et de trois !

Lac de Roseland

Lac de Roseland 2

Passage sur le barrage de Roseland sous la pluie

Le col du Méraillet

Il ne reste plus qu’à franchir le Cormet de Roselend et le reste du parcours sera tout en descente sur Bourg Saint Maurice et Séez. Ca sent l’écurie, encore quelques efforts et on va pouvoir se mettre au chaud. Le Cormet de Roselend ne présente pas de grosse difficulté La distance entre le col du Méraillet et le Cormet n’est que de 8,18 km, la dénivellation de 438 m. seule la pluie qui redouble rend l’ascension inconfortable et gâche la vue sur le lac

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La pluie redouble

Le Cormet de Roseland 1

Le Cormet de Roseland 2

Le Cormet de Roseland 3

Ca sent l'écurie - tout le monde au chaud et au sec

il va falloir bien récupérer durant la nuit car la journée de demain est une étape marathon 125 km qui s’annonce particulièrement humide. Au programme 40 kilomètres d’ascension du col de l’Iseran qui culmine à 2764 m. Temps estimé pour cette ascension entre 3h30 et 4h00, puis viendra le col du Mont Cenis qui devrait être assez difficile et ensuite une descente sur Susa en Italie. La météo pour demain c’est pluie continue et 18°C nous entrons l’espace d’une journée dans l’automne.

Encore un grand merci au coach qui n’a pas hésité a se mouiller pour réaliser ce reportage photo.

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