Etape 5 Randonnée Alpine : Briançon – Jausiers

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Après une bonne nuit passée à la chambre d’hôte le Bacchu Ber et une petite séance de Spa pour détendre les muscles des jambes passablement contractées après quatre étapes, nous étions prêt à nous ruer sur la cinquième étape de notre Randonnée Alpine. Côté météo, la dépression qui nous a concernés dimanche et lundi n’est plus qu’un mauvais souvenir. Il fait grand beau sur toutes les alpes et cela devrait durer jusqu’à dimanche.

Comme je l’avais annoncé hier, les deux cols principaux de cette étape étaient le col de L’Izoard qui culmine à 2360 m et le col de Vars qui lui culmine à 2109 mètres. Mais comme je suis un peu gourmand, une fois de plus j’ai quitté le parcours officiel pour aller chasser un autre col prénommé le Collet sur la commune de Château-Ville-Vieille. Au total j’aurais franchi 5 cols dans la journée : L’Izoard, la Plâtrière, le Collet, l’Ange gardien et Vars.

Dans l’ascension du col de l’Izoard, je me suis senti en jambe est-ce l’effet du Spa ou des massages du coach ? Je ne sais pas ! Mais, j’ai mis le turbo pour essayer de monter plus rapidement que dans mes prévisions. Au final je termine l’ascension des 20,136 kilomètres en 1h39. J’ai même surpris le coach, qui avait un ravitaillement à faire sur Briançon avant de me rejoindre dans la montée. Elle m’a retrouvé à plus de 14 kilomètres du départ après une heure d’ascension. Il faut dire que tout au long du parcours j’avais des « pancartes » pour étalonner ma montée. Pour les lecteurs qui ne seraient pas au fait du jargon cycliste une pancarte est un cycliste qui se trouve devant et que l’on doit au minimum rattraper, voire doubler. Il ne faut surtout pas y voir une conduite peut sportive ou présomptueuse, car l’emploi de pancarte est une méthode d’entrainement qui consiste à laisser partir un collègue en lui laissant de l’avance et ensuite à rouler plus vite et plus fort que lui pour le rattraper. Et cette façon de faire dans les ascensions peut nous permettre de sortir de notre zone de confort en roulant plus vite. Et une fois de plus ça a fonctionné, même si j’ai également servi de pancarte pour deux lièvres bien plus rapides que moi. Au sommet, après la traditionnelle photo, où le coach a innové dans la prise de vue, je n’ai pas manqué de faire tamponner ma feuille de route, car le col de l’Izoard est le premier contrôle obligatoire de la journée.

Le départ

Le coach est de retour pour les photos

Paysages col de l'Izoard 1

Paysages col de l'Izoard 2

La montée de l'Izoard

 

Les lacets du col de l'Izoard

 

Arrivée col de l'Izoard

Le col de l'Izoard 1

Le col de l'Izoard

La descente du col de l’Izoard vers Guillestre, est de toute beauté.  La route et les courbes sont belles ce qui est un pur plaisir lorsque l’on aime descendre. Les paysages sont magnifiques.  Et surtout il y a la Casse Déserte. Et là même si l’on aime descendre, il faut s’arrêter et contempler le travail de la nature et cet univers minéral à couper le souffle. Cela faisait des années que j’en entendais parler. Ça vaut le détour !

La Casse déserte 1

La Casse déserte 2

La Casse déserte 3

La Casse déserte 4

Sitôt reparti il nous fallait faire attention de ne pas rater la direction de Château-Ville-Vieille pour aller gravir le Collet. Qui compte pour les cent cols. Ensuite nous avons repris la direction de Guillestre et de l’ascension du col de Vars en franchissant au passage le 4ème col de la journée. Sauf que nous n’avons pas vu le panneau du col, donc seul le tracé GPS fera office de preuve de notre passage sur le col de l’Ange gardien. Il en est également de même du col de la Plâtrière.

Une touche du photographe

Fort Queyras

Gorges du Guil

Gorges du Guil 2

La montée sur le col de Vars commence dès Guillestre. Cette ascension est agréable. Les premiers kilomètres sont peut-être un peu durs. Mais après quatre étapes et une belle et longue descente, les jambes paraissent toujours un peu lourdes dès que sa remonte subitement. Il faut alors se réhabituer à gérer les pourcentages et progressivement cette sensation de jambes coupées s’estompe. Les paysages et notamment les sommets environnants sont merveilleux. Un seul regret, le vrombissement continu des motos qui parfois nous frôlent dans leur course de côte ! Une ascension sans un bruit dans de tels paysages ça doit être vraiment merveilleux. Je sais bien que l’on doit partager la route, mais bon je n’en dirais pas plus et puis d’ailleurs c’est comme les cyclistes qui jettent leurs déchets sur les routes ! Donc la montée sur le col de Vars commence un peu dur et se termine sur des pourcentages moins élevés. Avec un petit passage un peu plus difficile dans Vars. Le relais au sommet du col est toujours accueillant. Et le couple assez âgé qui assure le service est toujours aussi truculent. Le papy charmant, un peu tête en l’air. Son épouse taquine et moqueuse après son époux. Nous les avions déjà connus il y a trois ans dans l’ascension du col de Vars par Saint-Paul-de-l’Ubaye. Ils n’ont pas changé et sont toujours aussi attachant et serviables.

La montée col de Vars

Paysage col de Vars 2

Paysage col de Vars

Montée col de Vars

Refuge Napoléon col de Vars

Composition du coach

Arrivée col de Vars

Le Col de Vars

La descente vers Jausiers fut des plus agréables et quand ça sent l’écurie le cheval retrouve toujours des forces. En bas de la descente à quelques hectomètres de Jausiers nous avons retrouvé une de nos connaissances. Un sympathique cycliste américain qui est parti comme nous de Thonon-les-Bains samedi dernier. Nous nous étions rencontré dans la deuxième étape, sous la pluie dans l’ascension du Cormet de Roselend. Nos chemins s’étaient séparés sur la troisième étape, lui se dirigeant vers Saint-Jean-de-Maurienne et le Galibier, nous bifurquant vers Susa. Mais au final nos destinations sont presque similaires, lui se rendant à Menton et nous à Antibes. Comme il a également fait relâche à Jausiers nous risquons de nous retrouver demain dans l’ascension du col de la Bonnette. Il n’est d’ailleurs pas le seul avec qui nous avons lié connaissance, car il y aussi un Allemand parti lui aussi de Thonon Samedi pour Nice. Nous avons roulé de concert également dans le Cormet de Roselend et le lendemain dans l’Iseran. Nos chemins se sont séparés en haut du col de l’Iseran, lui bifurquant pour Modane et nous pour Suza. Nous ne devrions pas le rencontrer demain dans la Bonnette car de tête il avait prévu de passer par le col d’Allos.

Donc comme vous la savez maintenant demain nous allons gravir le col de la Bonnette avant de dévaler une grande, très grande descente de presque 40 kilomètres dans la vallée de la Tinée. Nous rejoindrons alors Puget Théniers via Beuil. Mais cela est une autre histoire…

  1. georges

    super !
    merci pour votre visite
    en espérant vous revoir
    amicalement
    maria & georges

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