Après une nuit réparatrice à l’Hôtel Alizé de Puget-Théniers, il nous fallait clore notre périple en nous lançant dans cette septième et dernière étape de notre Randonnée Alpine.Je dois l’avouer, il régnait une drôle d’ambiance au sein de la « team ». A la joie de terminer une fabuleuse traversée des Alpes française se mêlait et la tristesse que cette si belle aventure soit déjà terminée. En fait, l’un comme l’autre, nous n’avons pas vu passer ces six jours de montagne. Par contre, nous nous sommes encore enrichis de tonnes de souvenirs qui resteront gravés dans notre mémoire.
Comme ces derniers jours, nous nous sommes levé sous un soleil radieux. Aussi, il était impératif de partir le plus tôt possible pour éviter de réaliser la majeure partie de l’étape sous le cagnard. D’autant que cette dernière n’était pas forcément une simple étape de transition. Car avec onze cols à franchir et une dénivelée positive de 2636 m sur le parcours le plus long de notre randonnée, il convenait de prendre cette étape au sérieux si l’on voulait être à l’heure à la chambre d’hôte. Nous nous sommes donc élancés dès 9h09 en direction de la première difficulté du jour : le col de Saint Raphael (876m) dont l’ascension débute dès la sortie de Puget-Théniers. Cette ascension de 8,5 km et un pourcentage moyen de 5,1% n’est pas forcément difficile. Cependant, lorsque l’on est pris à froid après six jours de cyclisme intense, les muscles ont besoin d’un bon échauffement pour retrouver leur souplesse et répondre à la sollicitation. J’ai atteint le sommet en 51 minutes temps dédié aux photos compris. Les paysages restent somptueux, surtout avec un soleil rasant.
Après les traditionnelles prises de vue pour immortaliser notre passage au sommet du col, nous nous sommes élancés dans les difficultés suivantes. Je dis difficultés, car dans le cadre de ma chasse au col pour le club des Cent cols, je me suis rajouté deux cols supplémentaires situé sur la D2211a. Il s’agit des cols de la Peire Plantade et de Saint Marc. Pour le premier, ma trace GPS confirme mon passage mais je n’ai trouvé aucun panneau de col. Pour le second un monument avec une figurine de Saint-Marc marque le col.
La difficulté suivante est le col de Pinpinier qui culmine à 1145 m. La distance à parcourir du Col de Saint Marc au col du Pinpinier est de près de 30 km. L’ascension ne présente pas de grande difficulté avec une pente moyenne de 3.4%. Mais sa longueur, l’état de la route et son manque de régularité dans la pente en font un col qui peut-être fatiguant. D’autant que la température est montée jusqu’à 42°C. Par contre les villages de Rouquesteron, d’Aiglun et Le Mas sont charmants et valent le détour. Le village d’Aiglun qui présente par ailleurs l’avantage d’offrir un point d’eau potable, ce qui n’est pas négligeable dans cette montée et sous ces chaleurs. La descente dès la sortie du village conduit dans les gorges « La Clue d’Aiglun » qui sont courtes mais jolies. Comme souvent sur ces petites routes, il n’existe aucune borne renseignant sur la progression de l’ascension et de la pente et Il n’existe malheureusement pas de panneau au sommet pour ce col.
Dès; le col passé et une courte descente, il nous faut entamer l’ascension du col de Bleine (1439m). L’ascension d’environ cinq kilomètres, n’est pas très longue. Nous sommes accompagnés par un groupe de cyclistes suisses depuis le col de Pinpinier. Nous ne les reverrons plus après le col de Bleine.
Dès le col de Bleine franchit, la pente va devenir beaucoup plus favorable jusqu’à Grasse. Il faudra quand même franchir les cols de Castellaras, le Collet de la Selle que j’ai rajouté au parcours officiel, le Col de la Sine, le Col du Ferrier et le col du Pilon. Mais avant de franchir ce dernier col, nous ne manquerons pas de faire tamponner pour la dernière fois la carte de contrôle à Saint Vallier De Thiey. Ce qui sera l’occasion de se rafraîchir avec le coach.
Le retour à la civilisation va être difficile. De Grasse à Antibes ce n’est que ville, circulation, affolés du klaxon et routes dangereuses pour les cyclistes. Nous finissons par y arriver malgré la très forte circulation dans Antibes et l’intolérance des locaux. Cette fin de parcours sera vite oubliée. Nous devrons attendre de sorti d’Antibes pour pouvoir trouver une place de stationnement et arriver à faire quelques photos.
C’est la fin de la randonnée, mais pas la fin de l’aventure. Je vous donne rendez-vous pour une prochaine synthèse de cette randonnée Thonon-Antibes et vous donne rendez-vous pour la seconde partie de cette randonnée Alpine Thonon-Trieste l’été prochain. Et enfin vous aurez aussi l’occasion sous 24 heures de découvrir l’objectif surprise de l’année 2015.
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