La Lapébie 2015, une bien belle cyclosportive

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Comme annoncé hier, j’ai pris ce matin le départ de la Lapébie Master 2015. Avec 7°C sur la ligne, l’air était encore frais lorsque le départ a été donné à 7h45. Mais le ciel était dégagé et laissait présager une journée ensoleillée.

Après un premier départ fictif, nous étions environs 200 concurrents à nous lancer dans un tour d’honneur dans la ville de Bagnères-de-Luchon sous les ordres du directeur de course. Le départ réel sera quant à lui donné dès la sortie de la ville.

Départ 1

Départ 2

Départ 3

Dès le passage libéré par la voiture du directeur de course, la vitesse s’est sérieusement élevée. La route en faux plat descendant y a notamment contribué. Les vingt premiers kilomètres sont avalés en moins d’un demi-heure.

Peloton 1

Peloton 2

Peloton 3

Le pied du col des Ares se présente déjà devant nous. Dans la montée le peloton commence sa sélection par l’arrière, des groupes se forment et le peloton s’étire sur une file. Malgré tout, le sommet du col des Ares distant de 30 kilomètres de la ligne de départ est atteint en 1h00. J’ai de bonnes sensations, les jambes sont là. Je monte donc assez facilement. Dans la descente vers le pied du col de Larrieu, la vitesse reste également soutenue. La température est alors de 11°C. Un soleil rasant commence à nous réchauffer. Ayant enlevé mon gilet coupe-vent avant le départ, j’ai fait le choix de m’élancer dans la descente sans le revêtir, dans le cas contraire cela m’aurais obligé de m’arrêter et de perdre le contact avec mon groupe. Le groupe collabore bien, nous prenons tous nos relais ce qui nous permet de reprendre des concurrents.

Col des Ares 1

Col des Ares 2

Col des Ares 3

Col des Ares 4

Les trente-trois kilomètres nous séparant du col de Larrieu seront avalés en 1h20. Les six kilomètres du col de Larrieu sont relativement faciles à gravir si l’on excepte les trois portions à plus de 10% dont une à 14,5%. Il fallait donc veiller à garder des forces pour les deux difficultés suivantes qui vont aller crescendo. Malgré tout, je suis toujours en forme. Malheureusement, notre groupe commence à s’étioler. Dès le sommet franchi, nous nous élançons dans la descente qui va nous emmener vers le Col de Menté.

Col de Larrieu

Col de Larrieu 2

Je connais déjà le col de Menté pour l’avoir gravi lors du Raid Pyrénéen en 2014, Les trois premiers kilomètres d’ascension sont assez faciles. Ensuite cela se complique. Avec deux portions à 10 % et deux portions à 11% entrecoupées de pentes  oscillant entre 7 et 8%. Je gravi les onze kilomètres en une heure. Je suis toujours en assez bonne forme, et me surprends de mes capacités à monter aussi fort. Je sais maintenant que je peux espérer finir cette cyclo dans les temps pour finir avec le brevet d’or. Pour cela il faut que je franchisse la ligne d’arrivée avant 15h13. Dans l’ascension l’ensemble des groupes ont explosé, le mien compris. Au sommet, je profite du ravitaillement pour refaire le plein de mes bidons. Sans trop perdre de temps, je m’élance dans la descente vers le col du Port de Balès. Comme sur la montée la route est belle, la descente est vraiment plaisante.

Col de Menté 1jpg

Col de Menté 2

Col de Menté 3

Sur la ligne de départ ce matin, l’organisation a utilisé l’adjectif « Terrible » pour caractériser le col du Port de Balès. Je confirme sa dureté ! Comme pour le col de Menté, le départ parait facile, mais dès le neuvième kilomètre de l’ascension qui en totalise dix-neuf la pente se corse et les pourcentages s’affolent. Les quelques portions à 5 ou 6 % ne permettent pas de récupérer. D’autant que l’on a déjà plus de cent kilomètres dans les jambes. Il faut attendre les environs du seizième kilomètre et le passage dans une brèche pour voir la pente faiblir à 7;5 % de moyenne. Il ne faut pas pour autant s’endormir car il reste encore un passage à 10% à franchir dans les derniers hectomètres. Je l’avoue, ça a été difficile. Mais dès le col franchi, une descente de 20 km nous amène sur la ligne d’arrivée où je suis attendu par mon coach. Je passe la ligne en 7h19’55’.

Balès 1

Balès 2

Balès 3

Balès 4

Arrivée

Il me reste maintenant à récupérer avant la prochaine et dernière cyclosportive de la saison 2015 : La Machinoise qui aura lieu la semaine prochaine où je serais rejoint par Thierry. Malheureusement, il semble que la météo ne sera pas vraiment sensationnelle pour le final du trophée Bourgogne. Donc à dimanche prochain pour de nouvelles aventures cyclistes.

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