Il y a encore peu, l’entrainement hivernal consistait à rouler pépère. De très nombreux cyclistes connaissent le fameux PPP : petit plateau plat. Cette méthode d’entrainement conduit à engranger les kilomètres en moulinant sans forcer pendant les longs mois d’hiver. Mais l’efficacité de cette méthode, est de plus en plus battue en brèche. Le développement des savoirs en matière d’entrainement a fait évoluer les pratiques et les plans d’entrainement. Aujourd’hui, les sorties d’endurance se font tantôt en vélocité, tantôt en force. Il faut travailler les différentes filières aérobie et anaérobie dès les premiers mois de la saison. Et il n’est plus nécessaire d’attendre le printemps pour entretenir sa technique en côte.
Rien ne s’oppose donc à s’autoriser une petite chasse aux cols à l’entrée de l’hiver pour entretenir son coup de pédale. Cependant, les routes de montagne sont pour la plupart enneigées et peu accessibles aux cyclistes. Il existe pourtant de belles régions vallonnées qui restent accessibles presque toute l’année. Et lorsqu’il est possible de faire tourner le compteur des cols cela devient alléchant. Alléchant, tient donc ! Si je vous annonce Saint Amour, Juliénas, Pouilly Fuissé, Morgon est-ce que cela ne réveille pas vos papilles. Je suis sûr que oui ! Mais cela réveille aussi les mangeurs de cols, car les monts du Mâconnais offrent un beau panel de cols. En l’espace de trois jours je devrais franchir 33 cols qui feront passer mon tableau de chasse à 218 réussites.
Je pourrais faire plus, mais je dois aussi réserver un peu de temps pour une ascension de la Roche de Solutré et quelques visites touristiques et œnologiques. Je vous donne rendez-vous d’ici quelques jours pour relater mes quelques sorties Mâconnaises.
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