La Vélostar 2016, un bel anniversaire…

Classé dans : Non classé | 0

Ma première participation à la Vélostar remonte au 1er mai 2011. Ce fut même ma première participation à une cyclosportive. A l’époque, l’épreuve comprenait deux parcours. Un parcours de cent-soixante kilomètres et un parcours de quatre-vingt-dix kilomètres. Pour la première épreuve de ma carrière de cyclosportif, je m’étais inscrit sur le petit parcours et je m’étais classé deux cent cinquante-deuxième sur deux cent quatre-vingt-dix-sept concurrents avec un chrono de 3h12’40 ». En 2011, je n’aurais jamais envisagé pouvoir m’aligner sur un grand parcours. Que de progrès réalisés depuis cette première épreuve ! Aujourd’hui, seul les grands parcours me font vibrer. Ils me permettent d’aller au bout de moi-même et de combler ma soif d’exploits personnels et d’aventures humaines. Progressivement je m’inscris sur des cyclosportives de plus en plus longues et difficiles de type Trois Ballons ou Marmotte. Je glisse progressivement et irrémédiablement vers l’ultra distance. Aussi, ne soyez pas surpris de me voir d’ici peu sur le Tour du Mont Blanc…  Mais cela est une autre histoire ! Revenons donc à la Vélostar qui est la star du moment. Depuis 2011, la Vélostar était en concurrence avec la Bourgogne Cyclo qui se déroule traditionnellement le premier samedi du mois de mai. Car même avec un peu d’expérience, il est encore difficile de participer à deux épreuves consécutives surtout si l’on essaye de jouer le classement par point pour un trophée. Mais cette année, avec six jours d’écart entre ces deux épreuves, j’ai pu m’inscrire avec grand plaisir sur cette édition 2016 de la Vélostar, sans compromettre ma participation à la Bourgogne Cyclo du 7 mai

La période d’affûtage mise en place depuis la Morvandelle a porté ses fruits. Je me présente donc en meilleure forme sur cette cyclosportive, malgré la fatigue accumulée en raison d’une bronchite. Côté météo, la présence d’un radieux soleil aurait dû nous satisfaire, s’il n’avait été accompagné d’un vent du nord assez fort et de températures plutôt fraîches pour ne pas dire froides.

Contrairement aux premières éditions, la Vélostar 2016 ne compte plus qu’un seul parcours de cent trente-cinq kilomètres.

Comme à l’accoutumée le départ est assez rapide. Très vite, un vent de travers plutôt défavorable s’installe. Des bordures se forment rapidement. J’arrive pour ma part à prendre un groupe. Cependant, je suis assez pessimiste sur ma capacité à y rester : mes poumons sont en feu sous l’effet de l’air froid inspiré et progressivement une barre s’installe et gêne ma ventilation. Ma bronchite n’est pas totalement guérie. Mais à ma grande surprise, je tiens ! Je ne serais pas non plus lâché dans la première difficulté placée au vingt-deuxième kilomètre. Certes le groupe s’étire un peu, mais des groupes se reforment assez rapidement. La descente sur Etampes demeure assez rapide. La mi-parcours est atteinte à plus de trente et un kilomètres par heure de moyenne ce qui implique de long passages entre trente-cinq et quarante kilomètres par heure. Malheureusement dès Monnerville, le vent va mener son travail de sape. Par chance notre groupe collabore bien. Notre moyenne horaire baisse progressivement, mais ne s’effondre pas. Dans chaque montée nous perdons quelques éléments, Certains reviennent en se regroupant, d’autres lâchent. Initialement, j’inspirais à boucler le parcours en moins de quatre heures trente, mais au fur et à mesure de notre remontée sur Villabé l’objectif devient de plus en plus inaccessible. Le vent est de plus en plus fort, et au grès des côtes qui s’enchaînent notre groupe continu de s’étioler. J’arrive à tenir et me surprends même dans certaines côtes à tenir voir devancer mes partenaires du jour. Je vais même réaliser mon deuxième meilleur temps sur le segment Strava  » partie dure de la côte de Champcueil » et lâche mon groupe en créant le trou malgré moi. Mais comme sur la Jacques Gouin les sept derniers kilomètres du parcours se feront vent de face. J’adopte la position la plus aérodynamique possible et reprends trois concurrents. Derrière un petit groupe se reforme et collabore, ils reviennent progressivement. Je suis repris à moins de trois kilomètres de l’arrivée. Pourquoi vouloir se battre seul lorsque l’on est meilleur à plusieurs ! Nous finissons en groupe en laissant à la seule féminine du groupe l’honneur de franchir la ligne en tête. J’en termine en 4h44’20 ».

Je me classe trois cent cinquième sur trois cent quatre-vingt-sept classés au scratch. Ce fût vraiment une belle course. Certes exténuante mais au combien réconfortante en terme de progression.  J’améliore mes pourcentages de temps par rapport aux premiers. Ils s’établissent à 133,09% du premier au scratch (un tandem) et à 125,80% du premier de ma catégorie qui lui se classe vingt et unième. 

Le Départ

La ligne de départ

13082612_1676680605927327_7371083674551800545_n

13087782_1676680565927331_7301220057413173499_n

13139352_1676679869260734_8839094933409929137_n

La Vélostar 2016

Après une petite journée de repos lundi, je reprendrais les séances intenses et courtes de fractionnée côte mardi et mercredi avant la prochaine épreuve samedi prochain. Ce sera la troisième édition de La Bourgogne Cyclo à Viré-en-Mâconnais. Et si cette nouvelle édition est aussi difficile que les deux premières, cela nous promet une belle course où nous serons toujours en prise avec la pente. La météo s’annonce déjà des plus clémentes, nous devrions pouvoir enfin sortir les tenues d’été. Information importante Thierry sera également présent sur l’épreuve.

Laisser un commentaire