La Look 2016 relookée !

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Il ne doit jamais être très simple pour un organisateur de prendre la décision de renouveler un parcours lorsque celui-ci a fait ses preuves. Cette décision est souvent le fruit d’une volonté de relancer une épreuve pour attirer de nouveaux concurrents. Mais c’est aussi prendre le risque de décevoir son public en créant un parcours plus difficile ou au contraire trop facile. En l’espèce, Top Club France ne s’est pas trompé le nouveau cru de la Look est excellent. Un parcours plus long avec un peu plus de dénivelée et des paysages plus variés.

Le parcours

Profil course

Cette édition 2016 de la Look a commencé la veille de la course par le retrait des dossards, Comme c’est maintenant une tradition, la société Look et Top Club France nous avaient donné rendez-vous au siège de la société Look, 40 rue André Desvignes à Varennes-Vauzellles. Et une fois encore l’organisation était sans reproche : nombreux stands, prêts de vélos Look pour la course et un accueil chaleureux. Il fallait bien cela pour compenser les ardeurs du froid et faire oublier la grisaille du jour.

Inscription

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C’est par un grand soleil, qu’a débuté ce dimanche 15 mai. Sous l’effet du flux de Nord, la fraîcheur annoncée est au rendez-vous. Ce n’est jamais très simple de s’habiller dans de telles circonstances. Au risque d’avoir un peu froid, je table sur une élévation de température sous l’effet soleil. Je décide donc de partir en cuissard court et une veste manche longue légère. Il me faudra peut-être serrer les dents à l’échauffement, mais cette tenue devrait m’éviter d’avoir trop chaud pendant la course.

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Le quai de la Mantoue a été conservé comme zone de départ. Après un bon échauffement, j’ai réussi à me glisser non loin de la ligne afin de partir dans le peloton de tête. Je souhaite en effet garder toutes mes chances de prendre un groupe de bon niveau. Cette stratégie nécessite de se placer le plus en avant possible et d’essayer ensuite de suivre la cadence imposée par la tête de course.

Ligne de départ

Ligne de départ 2

Départ

Comme cela est traditionnel, le départ est assez rapide. Seuls les changements de directions ralentissent un peu le peloton, mais génèrent aussi de violentes relances où il faut impérativement tenir et garder le contact, d’autant que le vent n’est pas favorable à une course en solitaire. Je tiens ! Les pulsations montent, mais j’arrive à ne pas me mettre dans le rouge. Comme escompté, j’ai réussi intégrer un groupe d’une bonne cinquantaine d’éléments. Les premières bosses arrivent rapidement, Il faut dire que le profil du parcours est loin d’être plat. Je me surprends à plutôt bien tenir dans les côtes. La moyenne kilométrique reste élevée malgré les premières difficultés. Sur les côtes les plus longues les jambes me brûlent parfois, mais je serre les dents et garde le contact. Nous parcourons les soixante premiers kilomètres à plus de trente-quatre kilomètres par heure. Nous sommes alors au pied de la côte de Blismes. Les choses sérieuses vont débuter. Le groupe commence à s’égrener. L’explosion arrive dans la côte de Montigny. Nous sommes nombreux à monter au train quand les plus rapides s’envolent. Je laisse partir en espérant qu’un groupe pourra se reconstituer plus tard. D’autant que je garde un contact visuel avec quelques éléments et que d’autres pourront peut-être nous rattraper dans les descentes qui vont suivre. Nous longeons le Lacs de Pannecière-Chaumard, lorsqu’un trinôme se forme. Nous attaquons la montée sur la difficulté la plus importante de l’épreuve : la côte de Ramoillon. Dans la montée, nous perdons un collègue et terminons à deux. Il est environ onze heures et vingt minutes lorsque nous atteignons le sommet. Je commence à espérer un temps plus qu’honorable. Plus de la moitié du parcours a été parcourue. Le vent et la pente devraient nous être un peu plus favorables qu’à l’aller. Notre moyenne horaire est encore de plus de trente kilomètres par heure. Petit à petit, un groupe se reforme. Notre moyenne remonte un peu. Depuis plusieurs dizaines de kilomètres, je me bats contre une envie naturelle, mais je craque à vingt-sept kilomètres de l’arrivée et m’arrête pour une pause technique en laissant partir mon groupe. J’en terminerais à plus de trente kilomètres et demi par heure avec un temps de cinq heures, trente minutes et trente-huit secondes. Mon groupe franchira la ligne avec huit minutes d’avance à plus de trente et un kilomètres par heure de moyenne.

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La nouvelle Look relookée a passé avec succès sa première édition. J’y reviendrais avec plaisir. Le parcours nous conduit à être toujours en prise. Et le vent du Nord nord-Est ne nous a pas facilité les choses. La distance est également très bonne et permet de monter crescendo dans la difficulté. Bon cru, bonne formule !

Affiche

Je suis satisfait de ma prestation. Ma vitesse moyenne augmente, tout comme ma vitesse d’ascension. Mon pic de forme arrive progressivement. Je dois maintenant maintenir ma phase d’affûtage jusqu’au Trois ballons. Le week-end prochain je vais m’attacher à améliorer ma vitesse d’ascension avant la cyclosportive des Boucles de la Marne qui aura lieu le 29 mai. Cette épreuve sera particulièrement casse-pattes : les coteaux de champagne étant particulièrement pentus. Il y a d’ailleurs une certaine similitude avec certains coteaux de Bourgogne de la Claudio Chiappucci par exemple.

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