La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
Je roule maintenant de concert avec un autre concurrent du grand parcours. À quelques hectomètres devant un troisième concurrent est en vue et à portée de pédale. Il nous sert de « pancarte ». Nous collaborons pour essayer de rentrer sur lui. Derrière nous, trois autres concurrents sont en chasse patates. Ça remonte vite ! Nous sommes repris au pied d’un raidillon en sortie de Loisy-en-Brie. Vu la vitesse du trio qui nous double nous prenons les roues. Ça collabore bien, la moyenne qui a un peu baissé après l’arrêt au « ravito » remonte légèrement. Notre « pancarte » est rapidement reprise et intègre le groupe. Un autre concurrent est également repris. Les villages défilent à bonne allure Etréchy, Colligny, Bannes, Broussy-le-Grand. Mais, le train qui est mené conduit à la perte de certains éléments. Le concurrent « pancarte » sera le premier à lâcher. Mon collègue du jour perd également pied et commence à faire l’élastique. Il jettera l’éponge bien avant la côte de Mondement-Montgivroux et ses six pour cent de moyenne. Alors que j’ai pris un relais peut-être un peu trop appuyé, je me retrouve seul à l’avant et lâche le groupe. Sans vraiment le chercher, je crée rapidement le trou. Au sommet, je n’ai guère le temps de m’arrêter pour profiter du Monument commémoratif de la Première Victoire de la Marne et file en direction de Sézanne. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant d’apercevoir ses premières maisons. Dans la dernière ligne droite avant Sézanne, je suis rejoint par le seul triathlète du groupe. Lui étant inscrit sur le petit parcours, nous nous séparons à l’entrée de Sézanne. S’il en aura terminé d’ici quelques secondes, pour ma part je m’élance pour la dernière boucle du grand parcours. Il me reste alors cinquante-deux kilomètres à parcourir. Je boucle les cent premiers kilomètres en trois heures et trente-huit minutes.
La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
Après l’essorage de la dernière difficulté, de nouveaux groupes se forment et s’étirent. Nous roulons le plus souvent en file indienne sur de longues lignes droites en direction de Mareuil-en-Brie que nous laissons rapidement derrière nous. La moyenne reste élevée ce qui laisse présager un bon chrono. Nous atteignons rapidement Montmort-Lucy et le seul « ravito » du parcours situé au kilomètre soixante. Disposer d’un unique « ravito » sur un parcours de plus de cent cinquante kilomètres n’est pas très habituel surtout lorsque de fortes chaleurs sont annoncées. Je décide donc de ne pas faire l’impasse sur celui-ci, en sachant que je devrais ensuite gérer les quatre-vingt-douze kilomètres restant avant de franchir la ligne d’arrivée.
Je roule maintenant de concert avec un autre concurrent du grand parcours. À quelques hectomètres devant un troisième concurrent est en vue et à portée de pédale. Il nous sert de « pancarte ». Nous collaborons pour essayer de rentrer sur lui. Derrière nous, trois autres concurrents sont en chasse patates. Ça remonte vite ! Nous sommes repris au pied d’un raidillon en sortie de Loisy-en-Brie. Vu la vitesse du trio qui nous double nous prenons les roues. Ça collabore bien, la moyenne qui a un peu baissé après l’arrêt au « ravito » remonte légèrement. Notre « pancarte » est rapidement reprise et intègre le groupe. Un autre concurrent est également repris. Les villages défilent à bonne allure Etréchy, Colligny, Bannes, Broussy-le-Grand. Mais, le train qui est mené conduit à la perte de certains éléments. Le concurrent « pancarte » sera le premier à lâcher. Mon collègue du jour perd également pied et commence à faire l’élastique. Il jettera l’éponge bien avant la côte de Mondement-Montgivroux et ses six pour cent de moyenne. Alors que j’ai pris un relais peut-être un peu trop appuyé, je me retrouve seul à l’avant et lâche le groupe. Sans vraiment le chercher, je crée rapidement le trou. Au sommet, je n’ai guère le temps de m’arrêter pour profiter du Monument commémoratif de la Première Victoire de la Marne et file en direction de Sézanne. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant d’apercevoir ses premières maisons. Dans la dernière ligne droite avant Sézanne, je suis rejoint par le seul triathlète du groupe. Lui étant inscrit sur le petit parcours, nous nous séparons à l’entrée de Sézanne. S’il en aura terminé d’ici quelques secondes, pour ma part je m’élance pour la dernière boucle du grand parcours. Il me reste alors cinquante-deux kilomètres à parcourir. Je boucle les cent premiers kilomètres en trois heures et trente-huit minutes.
La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
Après l’essorage de la dernière difficulté, de nouveaux groupes se forment et s’étirent. Nous roulons le plus souvent en file indienne sur de longues lignes droites en direction de Mareuil-en-Brie que nous laissons rapidement derrière nous. La moyenne reste élevée ce qui laisse présager un bon chrono. Nous atteignons rapidement Montmort-Lucy et le seul « ravito » du parcours situé au kilomètre soixante. Disposer d’un unique « ravito » sur un parcours de plus de cent cinquante kilomètres n’est pas très habituel surtout lorsque de fortes chaleurs sont annoncées. Je décide donc de ne pas faire l’impasse sur celui-ci, en sachant que je devrais ensuite gérer les quatre-vingt-douze kilomètres restant avant de franchir la ligne d’arrivée.
Je roule maintenant de concert avec un autre concurrent du grand parcours. À quelques hectomètres devant un troisième concurrent est en vue et à portée de pédale. Il nous sert de « pancarte ». Nous collaborons pour essayer de rentrer sur lui. Derrière nous, trois autres concurrents sont en chasse patates. Ça remonte vite ! Nous sommes repris au pied d’un raidillon en sortie de Loisy-en-Brie. Vu la vitesse du trio qui nous double nous prenons les roues. Ça collabore bien, la moyenne qui a un peu baissé après l’arrêt au « ravito » remonte légèrement. Notre « pancarte » est rapidement reprise et intègre le groupe. Un autre concurrent est également repris. Les villages défilent à bonne allure Etréchy, Colligny, Bannes, Broussy-le-Grand. Mais, le train qui est mené conduit à la perte de certains éléments. Le concurrent « pancarte » sera le premier à lâcher. Mon collègue du jour perd également pied et commence à faire l’élastique. Il jettera l’éponge bien avant la côte de Mondement-Montgivroux et ses six pour cent de moyenne. Alors que j’ai pris un relais peut-être un peu trop appuyé, je me retrouve seul à l’avant et lâche le groupe. Sans vraiment le chercher, je crée rapidement le trou. Au sommet, je n’ai guère le temps de m’arrêter pour profiter du Monument commémoratif de la Première Victoire de la Marne et file en direction de Sézanne. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant d’apercevoir ses premières maisons. Dans la dernière ligne droite avant Sézanne, je suis rejoint par le seul triathlète du groupe. Lui étant inscrit sur le petit parcours, nous nous séparons à l’entrée de Sézanne. S’il en aura terminé d’ici quelques secondes, pour ma part je m’élance pour la dernière boucle du grand parcours. Il me reste alors cinquante-deux kilomètres à parcourir. Je boucle les cent premiers kilomètres en trois heures et trente-huit minutes.
La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
Dès la sortie de Sézanne, la côte dite « côte d’Epernay » étire le peloton. Sitôt sur le plateau, les ceps de vignes s’imposent. Certainement des Pinots Noirs, des Pinots Meunier et du Chardonnay les trois cépages roi en terroir Champenois. Où que le regard porte ce ne sont que des parcelles viticoles. Au loin, quelques bosquets d’arbres viennent casser la ligne d’horizon. Mais nous n’avons guère le loisir de profiter pleinement de la vue, car la vitesse oscille entre trente-cinq et plus de quarante kilomètres par heure. J’arrive à intégrer un groupe constitué de concurrents des deux parcours. La collaboration n’est pas très bonne. Chacun cherchant la moindre occasion pour quitter le groupe et partir devant. La route se prête grandement à ce genre de stratégie, car dès la sortie de Sézanne, nous progressons sur de grandes lignes droites. L’horizon dégagé permet d’apercevoir les groupes qui nous précèdent et donne un peu de hardiesse aux leaders des différents pelotons. Chaque portion plate ou en descente conduit alors à des accélérations brutales pour tenter de recoller aux groupes situés devant. Dans ces moments-là, il faut rester vigilant pour être sûr de prendre le bon groupe et ne pas se laisser surprendre par une accélération impromptue. En l’absence de véritables difficultés, l’allure reste saccadée pendant de longs kilomètres. Les groupes se font et se défont au gré des kilomètres et des accélérations. Il faudra attendre la côte du Thoult-Trosnay pour que les choses se calment et que la première véritable sélection se fasse. Avec une longueur d’un kilomètre deux-cent à cinq pour cent de moyenne, cette côte n’est pas insurmontable. Mais ceux qui ont déjà franchi la ligne rouge pour tenir lors des nombreuses accélérations se trouvent rapidement distancés dans la montée. Je maîtrise ma progression et reste au contact des plus véloces de mon groupe. Nous franchissons la côte à une vitesse moyenne d’ascension de presque dix-huit kilomètres par heures. Une fois la sélection faite par l’arrière, les choses se calment à l’avant. L’allure devient plus régulière et les attaques cessent. Le profil s’aplatit provisoirement. Aussi, la vitesse moyenne repart à la hausse pour ensuite se stabiliser autour de trente-cinq kilomètres par heure.
Au fur et à mesures de notre progression la nature des paysages changent. Les vignes ont maintenant disparu au profit de champs de céréales et de maïs. De nombreux bois cassent un peu la monotonie de ces grandes étendues agricoles et égayent les paysages en ajoutant de belles touches vertes au ton plutôt chaud des champs de blés. Mais ce changement de physionomie n’est que temporaire. Quelques hectomètres après le village de Breuil, nous retrouvons les parcelles de vignes et un profil plus vallonné. Avec eux les difficultés reviennent. Celle qui nous attend est un peu indigeste pour certains ! La côte « La bocheterie ». Avec ses six-cent mètres de longueur, elle n’est pas très longue, mais sa pente moyenne à dix pour cent en fait un bon « raidar » qu’il faut savoir négocier. Surtout que son abord et sa pente sont masqués par une belle bâtisse. Passé le virage à droite, beaucoup se trouvent brutalement surpris par la rudesse de ses pourcentages. Certains, surpris par l’effort à produire mettent pied à terre et gravissent ainsi toute la côte. L’ayant déjà grimpé lors des éditions précédentes, je ne me laisse pas surprendre et change de braquet avant de virer sur le pied du « raidar ». Je la franchis à près de neuf kilomètres par heures. Les muscles brûlent un peu sous l’effort, mais je sais qu’après le sommet, un faux plat rapidement descendant nous donne un peu de répit avant de virer à droite en direction d’Igny-Comblizy.
Après l’essorage de la dernière difficulté, de nouveaux groupes se forment et s’étirent. Nous roulons le plus souvent en file indienne sur de longues lignes droites en direction de Mareuil-en-Brie que nous laissons rapidement derrière nous. La moyenne reste élevée ce qui laisse présager un bon chrono. Nous atteignons rapidement Montmort-Lucy et le seul « ravito » du parcours situé au kilomètre soixante. Disposer d’un unique « ravito » sur un parcours de plus de cent cinquante kilomètres n’est pas très habituel surtout lorsque de fortes chaleurs sont annoncées. Je décide donc de ne pas faire l’impasse sur celui-ci, en sachant que je devrais ensuite gérer les quatre-vingt-douze kilomètres restant avant de franchir la ligne d’arrivée.
Je roule maintenant de concert avec un autre concurrent du grand parcours. À quelques hectomètres devant un troisième concurrent est en vue et à portée de pédale. Il nous sert de « pancarte ». Nous collaborons pour essayer de rentrer sur lui. Derrière nous, trois autres concurrents sont en chasse patates. Ça remonte vite ! Nous sommes repris au pied d’un raidillon en sortie de Loisy-en-Brie. Vu la vitesse du trio qui nous double nous prenons les roues. Ça collabore bien, la moyenne qui a un peu baissé après l’arrêt au « ravito » remonte légèrement. Notre « pancarte » est rapidement reprise et intègre le groupe. Un autre concurrent est également repris. Les villages défilent à bonne allure Etréchy, Colligny, Bannes, Broussy-le-Grand. Mais, le train qui est mené conduit à la perte de certains éléments. Le concurrent « pancarte » sera le premier à lâcher. Mon collègue du jour perd également pied et commence à faire l’élastique. Il jettera l’éponge bien avant la côte de Mondement-Montgivroux et ses six pour cent de moyenne. Alors que j’ai pris un relais peut-être un peu trop appuyé, je me retrouve seul à l’avant et lâche le groupe. Sans vraiment le chercher, je crée rapidement le trou. Au sommet, je n’ai guère le temps de m’arrêter pour profiter du Monument commémoratif de la Première Victoire de la Marne et file en direction de Sézanne. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant d’apercevoir ses premières maisons. Dans la dernière ligne droite avant Sézanne, je suis rejoint par le seul triathlète du groupe. Lui étant inscrit sur le petit parcours, nous nous séparons à l’entrée de Sézanne. S’il en aura terminé d’ici quelques secondes, pour ma part je m’élance pour la dernière boucle du grand parcours. Il me reste alors cinquante-deux kilomètres à parcourir. Je boucle les cent premiers kilomètres en trois heures et trente-huit minutes.
La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
Dès la sortie de Sézanne, la côte dite « côte d’Epernay » étire le peloton. Sitôt sur le plateau, les ceps de vignes s’imposent. Certainement des Pinots Noirs, des Pinots Meunier et du Chardonnay les trois cépages roi en terroir Champenois. Où que le regard porte ce ne sont que des parcelles viticoles. Au loin, quelques bosquets d’arbres viennent casser la ligne d’horizon. Mais nous n’avons guère le loisir de profiter pleinement de la vue, car la vitesse oscille entre trente-cinq et plus de quarante kilomètres par heure. J’arrive à intégrer un groupe constitué de concurrents des deux parcours. La collaboration n’est pas très bonne. Chacun cherchant la moindre occasion pour quitter le groupe et partir devant. La route se prête grandement à ce genre de stratégie, car dès la sortie de Sézanne, nous progressons sur de grandes lignes droites. L’horizon dégagé permet d’apercevoir les groupes qui nous précèdent et donne un peu de hardiesse aux leaders des différents pelotons. Chaque portion plate ou en descente conduit alors à des accélérations brutales pour tenter de recoller aux groupes situés devant. Dans ces moments-là, il faut rester vigilant pour être sûr de prendre le bon groupe et ne pas se laisser surprendre par une accélération impromptue. En l’absence de véritables difficultés, l’allure reste saccadée pendant de longs kilomètres. Les groupes se font et se défont au gré des kilomètres et des accélérations. Il faudra attendre la côte du Thoult-Trosnay pour que les choses se calment et que la première véritable sélection se fasse. Avec une longueur d’un kilomètre deux-cent à cinq pour cent de moyenne, cette côte n’est pas insurmontable. Mais ceux qui ont déjà franchi la ligne rouge pour tenir lors des nombreuses accélérations se trouvent rapidement distancés dans la montée. Je maîtrise ma progression et reste au contact des plus véloces de mon groupe. Nous franchissons la côte à une vitesse moyenne d’ascension de presque dix-huit kilomètres par heures. Une fois la sélection faite par l’arrière, les choses se calment à l’avant. L’allure devient plus régulière et les attaques cessent. Le profil s’aplatit provisoirement. Aussi, la vitesse moyenne repart à la hausse pour ensuite se stabiliser autour de trente-cinq kilomètres par heure.
Au fur et à mesures de notre progression la nature des paysages changent. Les vignes ont maintenant disparu au profit de champs de céréales et de maïs. De nombreux bois cassent un peu la monotonie de ces grandes étendues agricoles et égayent les paysages en ajoutant de belles touches vertes au ton plutôt chaud des champs de blés. Mais ce changement de physionomie n’est que temporaire. Quelques hectomètres après le village de Breuil, nous retrouvons les parcelles de vignes et un profil plus vallonné. Avec eux les difficultés reviennent. Celle qui nous attend est un peu indigeste pour certains ! La côte « La bocheterie ». Avec ses six-cent mètres de longueur, elle n’est pas très longue, mais sa pente moyenne à dix pour cent en fait un bon « raidar » qu’il faut savoir négocier. Surtout que son abord et sa pente sont masqués par une belle bâtisse. Passé le virage à droite, beaucoup se trouvent brutalement surpris par la rudesse de ses pourcentages. Certains, surpris par l’effort à produire mettent pied à terre et gravissent ainsi toute la côte. L’ayant déjà grimpé lors des éditions précédentes, je ne me laisse pas surprendre et change de braquet avant de virer sur le pied du « raidar ». Je la franchis à près de neuf kilomètres par heures. Les muscles brûlent un peu sous l’effort, mais je sais qu’après le sommet, un faux plat rapidement descendant nous donne un peu de répit avant de virer à droite en direction d’Igny-Comblizy.
Après l’essorage de la dernière difficulté, de nouveaux groupes se forment et s’étirent. Nous roulons le plus souvent en file indienne sur de longues lignes droites en direction de Mareuil-en-Brie que nous laissons rapidement derrière nous. La moyenne reste élevée ce qui laisse présager un bon chrono. Nous atteignons rapidement Montmort-Lucy et le seul « ravito » du parcours situé au kilomètre soixante. Disposer d’un unique « ravito » sur un parcours de plus de cent cinquante kilomètres n’est pas très habituel surtout lorsque de fortes chaleurs sont annoncées. Je décide donc de ne pas faire l’impasse sur celui-ci, en sachant que je devrais ensuite gérer les quatre-vingt-douze kilomètres restant avant de franchir la ligne d’arrivée.
Je roule maintenant de concert avec un autre concurrent du grand parcours. À quelques hectomètres devant un troisième concurrent est en vue et à portée de pédale. Il nous sert de « pancarte ». Nous collaborons pour essayer de rentrer sur lui. Derrière nous, trois autres concurrents sont en chasse patates. Ça remonte vite ! Nous sommes repris au pied d’un raidillon en sortie de Loisy-en-Brie. Vu la vitesse du trio qui nous double nous prenons les roues. Ça collabore bien, la moyenne qui a un peu baissé après l’arrêt au « ravito » remonte légèrement. Notre « pancarte » est rapidement reprise et intègre le groupe. Un autre concurrent est également repris. Les villages défilent à bonne allure Etréchy, Colligny, Bannes, Broussy-le-Grand. Mais, le train qui est mené conduit à la perte de certains éléments. Le concurrent « pancarte » sera le premier à lâcher. Mon collègue du jour perd également pied et commence à faire l’élastique. Il jettera l’éponge bien avant la côte de Mondement-Montgivroux et ses six pour cent de moyenne. Alors que j’ai pris un relais peut-être un peu trop appuyé, je me retrouve seul à l’avant et lâche le groupe. Sans vraiment le chercher, je crée rapidement le trou. Au sommet, je n’ai guère le temps de m’arrêter pour profiter du Monument commémoratif de la Première Victoire de la Marne et file en direction de Sézanne. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant d’apercevoir ses premières maisons. Dans la dernière ligne droite avant Sézanne, je suis rejoint par le seul triathlète du groupe. Lui étant inscrit sur le petit parcours, nous nous séparons à l’entrée de Sézanne. S’il en aura terminé d’ici quelques secondes, pour ma part je m’élance pour la dernière boucle du grand parcours. Il me reste alors cinquante-deux kilomètres à parcourir. Je boucle les cent premiers kilomètres en trois heures et trente-huit minutes.
La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
Le dimanche 27 mai 2018, avait lieu la quinzième édition des Boucles de la Marne. Comme à l’accoutumée, cette organisation comprend une épreuve cyclosportive, dont un grand et un petit parcours, et une épreuve de coupe de France DN2. Le grand parcours, sur lequel j’étais inscrit, proposait une distance de cent cinquante-deux kilomètres pour plus de mille cinq-cent mètres de dénivelée positive. Traditionnellement la course DN2 est organisée la veille de la cyclosportive, sur cette quinzième édition elle était organisée le même jour et à quelques heures d’intervalle.
Le départ des parcours 105 et 152 km a été donné à 8h30, depuis la place du Champ Benoist à Sézanne. Les cent premiers kilomètres étaient constitués d’une boucle commune aux deux parcours et revenant sur Sézanne afin de permettre aux concurrents du grand parcours de s’élancer sur une seconde boucle de cinquante-deux kilomètres au Sud-Ouest de Sézanne avant de pouvoir franchir la ligne d’arrivée.
Dès la sortie de Sézanne, la côte dite « côte d’Epernay » étire le peloton. Sitôt sur le plateau, les ceps de vignes s’imposent. Certainement des Pinots Noirs, des Pinots Meunier et du Chardonnay les trois cépages roi en terroir Champenois. Où que le regard porte ce ne sont que des parcelles viticoles. Au loin, quelques bosquets d’arbres viennent casser la ligne d’horizon. Mais nous n’avons guère le loisir de profiter pleinement de la vue, car la vitesse oscille entre trente-cinq et plus de quarante kilomètres par heure. J’arrive à intégrer un groupe constitué de concurrents des deux parcours. La collaboration n’est pas très bonne. Chacun cherchant la moindre occasion pour quitter le groupe et partir devant. La route se prête grandement à ce genre de stratégie, car dès la sortie de Sézanne, nous progressons sur de grandes lignes droites. L’horizon dégagé permet d’apercevoir les groupes qui nous précèdent et donne un peu de hardiesse aux leaders des différents pelotons. Chaque portion plate ou en descente conduit alors à des accélérations brutales pour tenter de recoller aux groupes situés devant. Dans ces moments-là, il faut rester vigilant pour être sûr de prendre le bon groupe et ne pas se laisser surprendre par une accélération impromptue. En l’absence de véritables difficultés, l’allure reste saccadée pendant de longs kilomètres. Les groupes se font et se défont au gré des kilomètres et des accélérations. Il faudra attendre la côte du Thoult-Trosnay pour que les choses se calment et que la première véritable sélection se fasse. Avec une longueur d’un kilomètre deux-cent à cinq pour cent de moyenne, cette côte n’est pas insurmontable. Mais ceux qui ont déjà franchi la ligne rouge pour tenir lors des nombreuses accélérations se trouvent rapidement distancés dans la montée. Je maîtrise ma progression et reste au contact des plus véloces de mon groupe. Nous franchissons la côte à une vitesse moyenne d’ascension de presque dix-huit kilomètres par heures. Une fois la sélection faite par l’arrière, les choses se calment à l’avant. L’allure devient plus régulière et les attaques cessent. Le profil s’aplatit provisoirement. Aussi, la vitesse moyenne repart à la hausse pour ensuite se stabiliser autour de trente-cinq kilomètres par heure.
Au fur et à mesures de notre progression la nature des paysages changent. Les vignes ont maintenant disparu au profit de champs de céréales et de maïs. De nombreux bois cassent un peu la monotonie de ces grandes étendues agricoles et égayent les paysages en ajoutant de belles touches vertes au ton plutôt chaud des champs de blés. Mais ce changement de physionomie n’est que temporaire. Quelques hectomètres après le village de Breuil, nous retrouvons les parcelles de vignes et un profil plus vallonné. Avec eux les difficultés reviennent. Celle qui nous attend est un peu indigeste pour certains ! La côte « La bocheterie ». Avec ses six-cent mètres de longueur, elle n’est pas très longue, mais sa pente moyenne à dix pour cent en fait un bon « raidar » qu’il faut savoir négocier. Surtout que son abord et sa pente sont masqués par une belle bâtisse. Passé le virage à droite, beaucoup se trouvent brutalement surpris par la rudesse de ses pourcentages. Certains, surpris par l’effort à produire mettent pied à terre et gravissent ainsi toute la côte. L’ayant déjà grimpé lors des éditions précédentes, je ne me laisse pas surprendre et change de braquet avant de virer sur le pied du « raidar ». Je la franchis à près de neuf kilomètres par heures. Les muscles brûlent un peu sous l’effort, mais je sais qu’après le sommet, un faux plat rapidement descendant nous donne un peu de répit avant de virer à droite en direction d’Igny-Comblizy.
Après l’essorage de la dernière difficulté, de nouveaux groupes se forment et s’étirent. Nous roulons le plus souvent en file indienne sur de longues lignes droites en direction de Mareuil-en-Brie que nous laissons rapidement derrière nous. La moyenne reste élevée ce qui laisse présager un bon chrono. Nous atteignons rapidement Montmort-Lucy et le seul « ravito » du parcours situé au kilomètre soixante. Disposer d’un unique « ravito » sur un parcours de plus de cent cinquante kilomètres n’est pas très habituel surtout lorsque de fortes chaleurs sont annoncées. Je décide donc de ne pas faire l’impasse sur celui-ci, en sachant que je devrais ensuite gérer les quatre-vingt-douze kilomètres restant avant de franchir la ligne d’arrivée.
Je roule maintenant de concert avec un autre concurrent du grand parcours. À quelques hectomètres devant un troisième concurrent est en vue et à portée de pédale. Il nous sert de « pancarte ». Nous collaborons pour essayer de rentrer sur lui. Derrière nous, trois autres concurrents sont en chasse patates. Ça remonte vite ! Nous sommes repris au pied d’un raidillon en sortie de Loisy-en-Brie. Vu la vitesse du trio qui nous double nous prenons les roues. Ça collabore bien, la moyenne qui a un peu baissé après l’arrêt au « ravito » remonte légèrement. Notre « pancarte » est rapidement reprise et intègre le groupe. Un autre concurrent est également repris. Les villages défilent à bonne allure Etréchy, Colligny, Bannes, Broussy-le-Grand. Mais, le train qui est mené conduit à la perte de certains éléments. Le concurrent « pancarte » sera le premier à lâcher. Mon collègue du jour perd également pied et commence à faire l’élastique. Il jettera l’éponge bien avant la côte de Mondement-Montgivroux et ses six pour cent de moyenne. Alors que j’ai pris un relais peut-être un peu trop appuyé, je me retrouve seul à l’avant et lâche le groupe. Sans vraiment le chercher, je crée rapidement le trou. Au sommet, je n’ai guère le temps de m’arrêter pour profiter du Monument commémoratif de la Première Victoire de la Marne et file en direction de Sézanne. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant d’apercevoir ses premières maisons. Dans la dernière ligne droite avant Sézanne, je suis rejoint par le seul triathlète du groupe. Lui étant inscrit sur le petit parcours, nous nous séparons à l’entrée de Sézanne. S’il en aura terminé d’ici quelques secondes, pour ma part je m’élance pour la dernière boucle du grand parcours. Il me reste alors cinquante-deux kilomètres à parcourir. Je boucle les cent premiers kilomètres en trois heures et trente-huit minutes.
La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
Le dimanche 27 mai 2018, avait lieu la quinzième édition des Boucles de la Marne. Comme à l’accoutumée, cette organisation comprend une épreuve cyclosportive, dont un grand et un petit parcours, et une épreuve de coupe de France DN2. Le grand parcours, sur lequel j’étais inscrit, proposait une distance de cent cinquante-deux kilomètres pour plus de mille cinq-cent mètres de dénivelée positive. Traditionnellement la course DN2 est organisée la veille de la cyclosportive, sur cette quinzième édition elle était organisée le même jour et à quelques heures d’intervalle.
Le départ des parcours 105 et 152 km a été donné à 8h30, depuis la place du Champ Benoist à Sézanne. Les cent premiers kilomètres étaient constitués d’une boucle commune aux deux parcours et revenant sur Sézanne afin de permettre aux concurrents du grand parcours de s’élancer sur une seconde boucle de cinquante-deux kilomètres au Sud-Ouest de Sézanne avant de pouvoir franchir la ligne d’arrivée.
Dès la sortie de Sézanne, la côte dite « côte d’Epernay » étire le peloton. Sitôt sur le plateau, les ceps de vignes s’imposent. Certainement des Pinots Noirs, des Pinots Meunier et du Chardonnay les trois cépages roi en terroir Champenois. Où que le regard porte ce ne sont que des parcelles viticoles. Au loin, quelques bosquets d’arbres viennent casser la ligne d’horizon. Mais nous n’avons guère le loisir de profiter pleinement de la vue, car la vitesse oscille entre trente-cinq et plus de quarante kilomètres par heure. J’arrive à intégrer un groupe constitué de concurrents des deux parcours. La collaboration n’est pas très bonne. Chacun cherchant la moindre occasion pour quitter le groupe et partir devant. La route se prête grandement à ce genre de stratégie, car dès la sortie de Sézanne, nous progressons sur de grandes lignes droites. L’horizon dégagé permet d’apercevoir les groupes qui nous précèdent et donne un peu de hardiesse aux leaders des différents pelotons. Chaque portion plate ou en descente conduit alors à des accélérations brutales pour tenter de recoller aux groupes situés devant. Dans ces moments-là, il faut rester vigilant pour être sûr de prendre le bon groupe et ne pas se laisser surprendre par une accélération impromptue. En l’absence de véritables difficultés, l’allure reste saccadée pendant de longs kilomètres. Les groupes se font et se défont au gré des kilomètres et des accélérations. Il faudra attendre la côte du Thoult-Trosnay pour que les choses se calment et que la première véritable sélection se fasse. Avec une longueur d’un kilomètre deux-cent à cinq pour cent de moyenne, cette côte n’est pas insurmontable. Mais ceux qui ont déjà franchi la ligne rouge pour tenir lors des nombreuses accélérations se trouvent rapidement distancés dans la montée. Je maîtrise ma progression et reste au contact des plus véloces de mon groupe. Nous franchissons la côte à une vitesse moyenne d’ascension de presque dix-huit kilomètres par heures. Une fois la sélection faite par l’arrière, les choses se calment à l’avant. L’allure devient plus régulière et les attaques cessent. Le profil s’aplatit provisoirement. Aussi, la vitesse moyenne repart à la hausse pour ensuite se stabiliser autour de trente-cinq kilomètres par heure.
Au fur et à mesures de notre progression la nature des paysages changent. Les vignes ont maintenant disparu au profit de champs de céréales et de maïs. De nombreux bois cassent un peu la monotonie de ces grandes étendues agricoles et égayent les paysages en ajoutant de belles touches vertes au ton plutôt chaud des champs de blés. Mais ce changement de physionomie n’est que temporaire. Quelques hectomètres après le village de Breuil, nous retrouvons les parcelles de vignes et un profil plus vallonné. Avec eux les difficultés reviennent. Celle qui nous attend est un peu indigeste pour certains ! La côte « La bocheterie ». Avec ses six-cent mètres de longueur, elle n’est pas très longue, mais sa pente moyenne à dix pour cent en fait un bon « raidar » qu’il faut savoir négocier. Surtout que son abord et sa pente sont masqués par une belle bâtisse. Passé le virage à droite, beaucoup se trouvent brutalement surpris par la rudesse de ses pourcentages. Certains, surpris par l’effort à produire mettent pied à terre et gravissent ainsi toute la côte. L’ayant déjà grimpé lors des éditions précédentes, je ne me laisse pas surprendre et change de braquet avant de virer sur le pied du « raidar ». Je la franchis à près de neuf kilomètres par heures. Les muscles brûlent un peu sous l’effort, mais je sais qu’après le sommet, un faux plat rapidement descendant nous donne un peu de répit avant de virer à droite en direction d’Igny-Comblizy.
Après l’essorage de la dernière difficulté, de nouveaux groupes se forment et s’étirent. Nous roulons le plus souvent en file indienne sur de longues lignes droites en direction de Mareuil-en-Brie que nous laissons rapidement derrière nous. La moyenne reste élevée ce qui laisse présager un bon chrono. Nous atteignons rapidement Montmort-Lucy et le seul « ravito » du parcours situé au kilomètre soixante. Disposer d’un unique « ravito » sur un parcours de plus de cent cinquante kilomètres n’est pas très habituel surtout lorsque de fortes chaleurs sont annoncées. Je décide donc de ne pas faire l’impasse sur celui-ci, en sachant que je devrais ensuite gérer les quatre-vingt-douze kilomètres restant avant de franchir la ligne d’arrivée.
Je roule maintenant de concert avec un autre concurrent du grand parcours. À quelques hectomètres devant un troisième concurrent est en vue et à portée de pédale. Il nous sert de « pancarte ». Nous collaborons pour essayer de rentrer sur lui. Derrière nous, trois autres concurrents sont en chasse patates. Ça remonte vite ! Nous sommes repris au pied d’un raidillon en sortie de Loisy-en-Brie. Vu la vitesse du trio qui nous double nous prenons les roues. Ça collabore bien, la moyenne qui a un peu baissé après l’arrêt au « ravito » remonte légèrement. Notre « pancarte » est rapidement reprise et intègre le groupe. Un autre concurrent est également repris. Les villages défilent à bonne allure Etréchy, Colligny, Bannes, Broussy-le-Grand. Mais, le train qui est mené conduit à la perte de certains éléments. Le concurrent « pancarte » sera le premier à lâcher. Mon collègue du jour perd également pied et commence à faire l’élastique. Il jettera l’éponge bien avant la côte de Mondement-Montgivroux et ses six pour cent de moyenne. Alors que j’ai pris un relais peut-être un peu trop appuyé, je me retrouve seul à l’avant et lâche le groupe. Sans vraiment le chercher, je crée rapidement le trou. Au sommet, je n’ai guère le temps de m’arrêter pour profiter du Monument commémoratif de la Première Victoire de la Marne et file en direction de Sézanne. Il ne reste plus que quelques kilomètres avant d’apercevoir ses premières maisons. Dans la dernière ligne droite avant Sézanne, je suis rejoint par le seul triathlète du groupe. Lui étant inscrit sur le petit parcours, nous nous séparons à l’entrée de Sézanne. S’il en aura terminé d’ici quelques secondes, pour ma part je m’élance pour la dernière boucle du grand parcours. Il me reste alors cinquante-deux kilomètres à parcourir. Je boucle les cent premiers kilomètres en trois heures et trente-huit minutes.
La température atteint déjà presque trente degrés Celsius. Depuis le « ravito », j’ai déjà bien taper dans mes bidons alors que je commence à vraiment souffrir de la chaleur. À plusieurs reprises je tente de faire le plein à des fontaines publiques mais ces dernières ne sont plus alimentées en eau. Il semble bien qu’il s’agisse d’une volonté commune des villages d’économiser l’eau, mais cela ne fait pas mon affaire. Je reprends deux concurrents. Le premier après Chatillon-Sur-Morin et le deuxième dans la portion forestière entre la Chalmelle et Bethon. Entre Bethon et Chantemerle nous retrouvons les vignes. La chaleur devient alors suffocante. La température atteint trente-six degrés. Un léger vent chaud s’est levé et accroît la sensation de chaleur. Sous l’effet de celle-ci et d’un début de déshydratation, je prends en gros coup de fatigue. j’ai l’impression de ne plus avancer. Je franchis la côte de Chantemerle au mental accablé par la fournaise. Malheureusement, les quelques villages traversés semblent déserts, pas une épicerie, pas un bar où faire le plein d’eau fraîche. A plusieurs reprises je croise des concurrents qui semblent attendre la voiture balai assis dans les bas côtés. A Vinday, je m’arrête dans le cimetière pour m’arroser la tête et le buste avec de l’eau non potable. Par bonheur quelques hectomètres plus loin je trouve un concurrent assoiffé qui est ravitaillé en eau par un habitant. Je profite de l’hospitalité de ce dernier pour remplir également mes bidons et boire ! Trop, en tout cas trop d’un coup. Pris par la soif j’avale presque d’un coup un bidon et demi, soit environ un litre d’eau. Je remplis à nouveau mes bidons et m’élance pour franchir la dernière côte avant Sézanne. Je laisse mon collègue qui souhaite jeter l’éponge à la vue de la dernière côte, incapable selon lui de la franchir la dernière côte. Je m’élance et grimpe plus facilement qu’escompté cette difficulté. J’ai du mal à estimer la position de Sézanne, en fait elle se trouve à moins de deux kilomètres derrière la dernière côte. Ses faubourgs sont déjà visibles.
Je termine cette épreuve après cinq heures et quarante-six minutes d’effort, déshydraté et pas très content de l’organisation. Ne prévoir qu’un seul ravitaillement sur un circuit de 152 kilomètres sans tenir compte de la météorologie est déjà un peu exceptionnel, pour les habitués des cyclosportives. Traditionnellement, il y a plutôt deux à trois ravitaillements ou points d’eau. Mais en plus, retirer tous les signaleurs avant même l’arrivée de l’ensemble des concurrents pour les repositionner sur le parcours de l’épreuve de la coupe de France DN2 me semble une faute d’organisation.En tout cas le signe d’un manque de considérations des concurrents cyclosportifs. Une chose est sûre, vu l’accueil à l’arrivée et l’organisation des ravitaillements c’est la dernière fois que je m’inscrivais sur cette course !
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