Chasse aux cols en Bigorre # Acte 3 retour dans les Baronnies des Pyrénées.

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Pour cette deuxième journée dans les Barronnies, j’ai pour objectif d’aller chasser les cols d’Escots (FR-65-0652), de Del Hôo (FR-65-0557), de la Pède (FR-65-0687), Le Cot (FR-65-0628). Le début de parcours est assez similaire à celui de la veille et m’amènera jusqu’au village d’Asque par le col des Palommières et les villages de Banios.

En ce samedi 16 mars, les nuages gris de la veille ont laissé la place à un soleil rayonnant qui illumine les cimes enneigées. Dès les premiers mètres de progression, le Pic du Midi de Bigorre apparaît majestueusement. Cette nouvelle chasse aux cols s’annonce sous de bons auspices. Cette belle luminosité devrait me permettre de découvrir les Baronnies sous un nouvel aspect. La météo favorable et la vue sublime sur les reliefs me donne de l’entrain. Je laisse rapidement derrière moi les cols des Palommières et du Pla de Couret déjà parcouru la veille. Cependant, je les redécouvre sous le soleil. Et si la pente ne change pas, les paysages se révèlent encore mieux qu’hier.

La montée sur le col d’Escot me fait passer par le Cap de Bédat. Au seizième kilomètre un « raidar » se dresse devant moi. La brutalité de sa pente me surprend au détour d’une courbe. Debout sur les pédales, j’arrive à passer l’obstacle en jouant du dérailleur. C’est physique et brutale ! Les paysages sont sublimes et presque désertés. Seule la voiture jaune du facteur en pleine tournée, vient troubler le calme absolu de la campagne environnante. Après un arrêt au Cap de Bédat, je reprends ma route en direction du col d’Escot.

À l’entrée du village d’Escot, je suis accueilli par deux chiens de berger. Le premier se montre rapidement courageux et affectueux à la recherche de caresses. Le second rassuré ne tarde pas à nous rejoindre. Il se montre tout aussi affectif. Ils ne me lâchent plus jusqu’à la sortie du village et rendent plus compliqué la prise de clichés. Croiser des chiens en liberté dans les Pyrénées n’est pas exceptionnel. On les rencontre parfois au milieu de nulle part, traçant leur chemin en suivant le bas côté de la route comme le ferait un randonneur.

Le petit village d’Escot semble désert et constitué en grande partie de fermes. Je repars en direction du col Del Hôo en laissant mes deux amis à quatre pattes derrière moi.

La descente en direction de Bourg de Bigorre est assez rapide. J’entame alors la montée sur les deux cols suivant  Del Hôo (FR-65-0557) et de la Pède (FR-65-0687). Avec ses sept kilomètres, elle n’est pas bien longue et des plus agréables. Au loin, le Pic du Midi domine tous les reliefs environnant et se distingue par son sommet enneigé. Il donne la direction géographique à suivre pour rejoindre Bagnères, mais par bonheur la route n’est pas directe. Comme pour de nombreux cols locaux, les deux cols suivant ne sont par marqués par le traditionnel panneau de col, seuls les croisements avec d’autres voies permettent de les localiser. Petit à petit, les noms de villages, Lies, Uzer…, annoncent mon retour sur le parcours de la veille et mon approche sur Bagnères-de-Bigorre. La remontée sur le col de Cot n’est qu’une bien agréable formalité. Le Haut de la Côte, marque la fin de ce parcours et mon retour à la civilisation Bagnéraises.

Je termine cet acte III avec plus de quarante kilomètres parcourus en deux heures et cinquante-et-une minutes et un cumul de mille cent soixante-douze mètres de dénivelée positive.

Les Baronnies des Pyrénées, est un véritable joyau naturel. Ne pas les explorer aurait était dommage. Sportivement la dureté de ses cols s’apparente beaucoup aux cols du pays basque voisin. Courts, pentus et merveilleux, ce qui rend encore plus belle cette petite chasse aux cols et enrichie ma liste de onze nouvelles réussites. 

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