La fréquence cardiaque une valeur physiologique.
La fréquence cardiaque est le nombre de battements cardiaques que l’on appelle aussi pulsations par unité de temps mesurés généralement par minute.
Chacun de ses battements entraîne une séquence d’événements collectivement appelés la révolution cardiaque. Celle-ci consiste en trois étapes majeures : la systole auriculaire, la systole ventriculaire et la diastole :
Au cours de la systole auriculaire, les oreillettes se contractent et éjectent du sang vers les ventricules. Une fois le sang expulsé des oreillettes, les valves auriculo-ventriculaires entre les oreillettes et les ventricules se ferment. Le sang continue tout de même à affluer dans les oreillettes. Ceci évite un reflux du sang vers les oreillettes. La fermeture de ces valves produit le son familier du battement du cœur.
La systole ventriculaire implique la contraction des ventricules, expulsant le sang vers le système circulatoire. En fait, dans un premier temps, très bref, les valvules sigmoïdes sont fermées. Dès que la pression à l’intérieur des ventricules dépasse la pression artérielle, les valvules sigmoïdes s’ouvrent. Une fois le sang expulsé, les deux valves sigmoïdes – la valve pulmonaire à droite et la valve aortique à gauche – se ferment. Ainsi le sang ne reflue pas vers les ventricules. La fermeture des valvules sigmoïdes produit un deuxième bruit cardiaque plus aigu que le premier. La pression sanguine augmente.
Enfin, la diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le remplissage (passif) des ventricules (plus de 80 % du remplissage dans les conditions usuelles), par les oreillettes droite et gauche et depuis les veines cave et pulmonaire. Les oreillettes se remplissent doucement et le sang s’écoule dans les ventricules.
L’expulsion rythmique du sang provoque ainsi le pouls.
La variabilité de la fréquence cardiaque
Nous avons tous constaté que notre fréquence cardiaque n’est pas stable et qu’elle peut varier d’une séance d’entrainement sur l’autre. Au repos la variation de la fréquence cardiaque sert à détecter les situations de sous entraînement lorsque la fréquence part à la hausse ou de sur-entraînement lorsque la fréquence cardiaque part à la baisse. Sa variation au repos permet également de contrôler le niveau de récupération.
La fréquence cardiaque de repos est également liée au cycles biologiques et n’est donc pas constante sur 24 heures. Elle est au maximum vers midi. La digestion, la chaleur et le froid entraînent une augmentation de la fréquence cardiaque.
A l’effort de nombreux critères ont tendance à la faire fluctuer à la hausse en cas de chaleur, d’altitude, ou de déshydratation. Alors qu’elle aura tendance à baisser avec le froid et la fatigue. Il m’est ainsi arrivé sur le Raid Pyrénéen de gravir l’Aubisque sans jamais dépasser les 75% de ma fréquence cardiaque maximale (FCM) Alors que quelques jours auparavant je montais jusqu’à 80-85% de FCM pour un effort similaire. La variabilité du rythme cardiaque est influencée et modifiée par un système hormonal et par le système nerveux végétatif. Des document de l’académie de médecine précisent même : » La Variabilité de la Fréquence cardiaque (VFC) est une mesure pratique, non-invasive et reproductible de la fonction du système nerveux autonome. Bien que le cœur soit relativement stable, les temps entre deux battements cardiaques (R-R) peuvent être très différents. La VFC est la variation dans le temps de ces battements cardiaques consécutifs. La VFC est censée correspondre à l’équilibre entre les influences sympathique et parasympathique sur le rythme intrinsèque du nœud sino-auriculaire. La VFC est liée au mode de vie, à l’activité physique, aux habitudes alimentaires, au rythme du sommeil et au tabagisme. »